mardi 20 décembre 2011

Peuple - étranger en Inde


Etonnée de cet effet, du séjour ici : que je comprends le sens de se faire accompagner (Naipaul et ses accompagnateurs, forme journalistique, et ethnologique, basique ; native informants, fixers, etc.). La difficulté qui s’est dressée autour de la question de l’individu ici, et de la position de l’étranger dans le rapport social ici. La large question (confortable, grand lieu commun ramassant, and yet) de l'individualisme. AJ parlant de l'amour, la tendresse (my word too) ici : "shared" ("aunties" neighbours, "children") ; Sudhir Kakar expliquant des économies de l'amour et de l'intimité, dans le circuit nombreux et multi-générationnel de la joint family et des groupes de caste et sous-caste. 

Mode d'entrée donc, c'est par les appuis et les rencontres. Difficile apprentissage de ces socialités. Facilitées pourtant par l'étrange disponibilité, souplesse, que donne la situation de voyage. 

Pour New York, je pense à ces médiations. Ici même, par journalismes. Ce serait par. Le conditionnel suffit à ouvrir. Shouldering off the sense of entrapment. 

Par contre je ne trouve pas encore la trace de travaux ici sur la dureté du rapport de regard. J’aimerais savoir comment où chercher. Quite dark so far the perspective of Indian photography. Existent en tout cas des entrées remarquables, et une tradition d’entrée : Nehru avec The Discovery of India est déjà ça. Et les jeunes « non fiction » writers en anglais de ces 5 dernières années aussi. Cette jeune femme au corps nerveux, Annie Zaidi, qui a dans son sillage quelque chose qui ressemble on the cover à de la chick lit (The Bad Boy’s Guide to the Good Indian Girl, 2011, Zubaan tout de même), auteur aussi d’une série d’entretiens avec des "bandits" : 2010 Known Turf. Bantering with Bandits and Other True Tales.