vendredi 1 novembre 2024
Tina Barney - Chantal Ackerman
Tina Barney plus que Chantal Ackerman finalement - Jeu de Paume cet après-midi. Et le plus vu, le plus visuel : la classe des spectateurs, si photographique photographiable - surtout en réflexivité théâtrale de Tina Barney et Chantal Ackerman. "Je n'avais pas compris" - comme Jean Rhys' "I didn't know I didn't know I didn't know".
Comment j'en viens à voir ça, si nettement, saute aux yeux, depuis la place à je suis rendue ?
Tina Barney ©️ : https://jeudepaume.org/evenement/exposition-tina-barney/
Chantal Ackerman ©️ : https://jeudepaume.org/evenement/exposition-chantal-akerman/
dimanche 17 mars 2024
Lou Stoppard, lecture du photographique avec/chez Annie Ernaux : le dehors - MEP
Expos de la MEP ce matin, visite par rituel, et vie de Paris, mais récolte exceptionnelle.
Pour un volet historique : "Lisa Fonsaagrives-Penn, Icône de mode", d'une richesse profonde, longue abondante expo, coup d'éclairage des 40s aux 60s, cette histoire d'un modèle (comme actrice de la pratique, "professionnalisme" dit un carton) et cette histoire d'un personnage de l'art, dans l'art, femme à plusieurs places expérimentales de femme de ces décennies. D'une nouvelle exposition de la vie artiste, et de la visibilité, action, des femmes dans. Ces statuts ambivalents, auprès des hommes, Picasso, Penn, et autres artistes à égéries elles-même artistes.
Pour un volet création contemporaine et curation, réflexivité du commissariat et des discours sur comme actes culturels par eux-mêmes (dont la retourne en adaptation, remédiation, interrogation inter-art) : "Extérieurs", Stoppard sur Ernaux et la place du "photographique" - métaphore pour une poétique, à côté du désir de photographie, y compris quand celui-ci est pratiqué. Travail proposé à la MEP, sous la forme d'une enquête dans la collection : lecture croisée du Journal du dehors et, traversière, de la collection de la Maison. Simon Baker y invite.
Je découvre donc aussi, dans la lecture de Stoppard : un Claude Dityvon, années 1970-80, très frappant, comment jamais rencontré ? Dolorès Marat. D'autres me frappent par une revue : Martine Frank Garry Winogrand W Klein, Mohamed Bourouissa. Je garde la liste complète, in petto.
Enfin, non négligeable dans cette bouffée de possible : Iris Millot, "Le soleil passe à l'embranchement", Prix Dior 2023, qui suit photographiquement sa grand-tante, vie féministe, diariste, agricultrice, dans la forêt. Ce genre d'écoute, d'attention : de la photographie actuelle, et de sa réception critique, both.
*
J'aurai beaucoup à en écrire. Exceptionnellent aussi, j'ai acheté le catalogue, pour me donner le temps - de comprendre, cette saisie. Qui vient en bloc, obtus, et autant troublant que prometteur, reproducteur.
dimanche 4 décembre 2022
scene, chorégraphie
J'en suis à ces scènes, petites suites presque statiques, à peine un mouvement social, de "gens".
Et à la grâce des gestes, attitudes, ports de tête et mains, épaules dans le froid peut-être, relations écrites dans les corps vécus, un instant. Et devant des passants, la photographie peut faire partie de ce passage, passantage. Les "gens" parlent, on n'entend qu'une rumeur, un rapport. Quelque chose d'Anon. Pourquoi cette passion exactement ? Les "gens" sans l'indiscrétion de l'identité.
Chorégraphie, souvent un mot qui vient en tête.
Aussi, la photographie et le silence - ou rumeur, c'est autant. Quelque chose en ça. Il s'agit d'un langage en écoute ambiante, en dehors de ses articulations : rapport simplement peut-être. Ce qui passe de social.
dimanche 13 novembre 2022
vendredi 23 septembre 2022
mardi 6 septembre 2022
jeudi 28 avril 2022
Expositions de printemps
- Pionnières : Artistes dans le Paris des Années folles, Musée du Luxembourg
- Ce Monde qui nous regarde : 15 ans de l'Agence Noor, BNF
- L'Aventure Champollion : dans le secret des hiéroglyphes, BNF
- Judith Joy Ross : photographies 1978-2015, Le Bal
mardi 4 janvier 2022
jeudi 27 juin 2019
vendredi 24 mai 2019
dimanche 10 juin 2018
Jaurès
mardi 16 janvier 2018
Gare du Nord - passages, rien que passages
Il y a une idée Gare du Nord. Entrer dans, fouiller, et sans doute symboliser (se faire une identité ethnographique, aventuro-photographique, en retirer ce bénéfice au bout du geste d’inversion), le glauque un peu nauséeux des mélanges des signes sociaux - consumérisme incertain et vies désert banlieues - et marges cumulées, et la centralité au contraire, éclatante, de ce lieu des transits à travers le bon goût social de « France ».
dimanche 29 octobre 2017
Surprise, contd.
Facile de perdre ce fil. Que le dé- ouvre à l'interstice, et se soustrait à la surveillance, oeil-de-Caïn. Soit tout en passage, en hermine. Vers Anon., tiens. Et ses mobilités.
C'est plus facile à concevoir qu'à vivre, faire, experience, pour ce qui s'agit de l'autoportrait, sans doute. Epreuve closest to the bone.
Fertilité du journal et ses longues ramifications qui font écheveau de 11 ans de parcours photo-micrographique : au moment d'inviter les connexions et de passer au tissage, je me rends compte que oui, Surprise vient bien se brancher aux "photographiés". A "chez", plus facilement - c'est-à-dire moins en "se travaillant".
Impatiente du chantier de travaux qui bloque mon accès à ordinateur et LightRoom depuis deux mois. Le blocage photographique concurrencé par celui-ci, circonstanciel.
mardi 12 septembre 2017
Surprise
Je vais laisse "surprise" en suspens, en cours, le temps qu'apparaisse sa valeur ou, toujours possible, son inanité narcissique. Et je vais photographier, voir par où ça tourne.