dimanche 30 décembre 2012

Note on 2012 - image, seeing, understanding

Note : the slight dismay this (highly photographic) year, to find I have no single bright picture to make into a card for the 2013 New Year wishes.
Images have become less important, for one. But there's a discomfort certainly in finding that the result of defocusing on the image does (un)consist in having nothing in the eye.

And the "scene" moment, less familiar now. Possibly a Brooklyn, 2006 experience then? Dependent on the quality of light (luminotherapy a year in New York, for sure), but dependent on a peculiar configuration of desire or hunger too - the lengthening perspective seems to teach this. A novel view on. Consider this. Being here, knitting myself into a present I suppose (although the narrative flattens the complexity of the period - which promises more riches in understanding, long mulling over and revolving the lights of) : and then, the curiosity of taking the "here" on its necessary course. Curiouser.

There's still the renfrogné feel of the Canon, and the tough negotiation with the whole subject/image programme. Not exactly caught in this (noticeable when reading the several, cumulative voices in Witness in Our Time, Ken Light, for ex., where I find myself with a measure of freedom from and puzzlement in the trope, how it shoud be so ingrained). But photography for, rather than about. "I want to see" : knit myself in the "world", find "how it is" that there is no "in", understand understand know know know.

Clear index with the amount of text ici-même

vendredi 28 décembre 2012

I want to see

Rassérénée après passage chez Prophot - la familiarité avec ce monde, d'un  - mais surtout l'équipement en écran & calibration.
Fringale de précision de la vue, de transparence limpidité, de pénétration ; d'articulation. "Clarity", Arbus.

Temps photographique - et montée en public

Moment malheureux hier à commencer à explorer le projet chez /bibliothèques : c'est qu'il y a cette bifurcation des temps à passer (comme dans les séquences de la voix lyrique, il faut apprendre ces glissements, ces débrayages), entre photographier pour voir et photographier pour donner à voir. Pour prendre ce qui est déjà vu, un sens déjà composé et qui n'est donc pas dans le temps du cliché comme révélateur explorateur.
Il y a un malaise à programmer la photo, mais sans doute il faut le prendre de front, et le traverser, le passer. Voir comment ça passe (si ça). C'est certainement une étape, un cran. Une transformation. Demandés. Une montée en culture, vaulting over the personal. Montée en public.

Le temps du 'projet' : multiple bien sûr - temps de la prise, temps du projet (temps poétique, de semantisation, avec ses accélération et ses latences), et ce temps difficile, contrary, du programme. 

jeudi 27 décembre 2012

mercredi 26 décembre 2012

Non-fiction - & grassroots

Tiens, la perspective de "non-fiction" dans le photographique.
Qui permet de voir frais, de soulever et redistribuer les termes de lourds débats, sur le "photojournalisme", "documentaire", "documentaire social", "street photography", etc. (Sans parler des zones plus internes, où la photographie est instrumentale et non la tête de problème : l'ethnographie, par exemple ? Sans doute aussi la psychologie).

Non-fiction, & essay.
Photo essay.

Aussi : micro (-histoire, et histoire locale), from below, (and "in the crowd, on the flat, half blind with dust"), ethnologique, "whole way of life", ... Grassroots.
Et : au près, ras. Ici.
Intime du politique. People here. Here the People.

mardi 18 décembre 2012

Process notes : atelier

Note : comme le processus qui génère l'instant photo (c'est une photo, toutes affaires cessantes, mettre l'appareil entre - comment un moment est une photo, scène), peut-être il y aura à observer le processus, aussi fin, qui génère l'envie de l'atelier. La projection vers cet espace, et les projets de s'y déplacer. See.
I suppose it's: when you cut through in time. Intersecting. ('Vivisective''.) Quand le temps devient, passe au, photographique.

dimanche 16 décembre 2012

Travaux publics, anthropologie

Graeber, p. 278, on 'activist culture' :

'One thing that emerges from all this is the constant preference for places of construction - or, sometimes, destruction - where the ordinary surface of life are being patched together or torn down. (Black Blocs, as we'll see, have a love of construction sites, and finding improvised uses for industrial fencing, dumpsters, and the like.) Industrial environments.

'The idea seems to be, to couch the matter in appropriately Situationist terms, to poke behind the spectacle and hover instead as much as possible around the grimiest most unlovely places where the spectacle itself is produced; there to create one's own spectacles, perhaps, but collectively, transparently, in a participatory fashion without the split between backstage and onstage, between workshop and shop floor, that is the original form of all alienation.'

p. 279 : 'Another activist house is on an abandoned, overgrown street in Brooklyn between a lumberyard and a municipal parking lot, where school buses are tucked away - all these are things you're not normally supposed to remember even exist.

'Most rooms in Charas or Chashama are theaters where there is no formal stage, every place is stage and behind the scenes simultaneously.'

Mes vieilles 'coulisses du signe', souffertes, puis aimées comme mobilité du vivant histoire et lieu photographique. Mes 'travaux publics', mes passions du milieu et de la fabrique de l'officiel et du public. Lieu même, 'usine à temps', du public - de l'histoire au près. Même dans les conditions de retraite, sociologiquement lisibles, qui sont mes timidités. La mesure d'aventure dont je suis capable. 

" aller au studio "

Peut-être il y aura : l'ouverture de deux temporalites.  I wonder how it. 

samedi 15 décembre 2012

Atelier, boulevard

J'aime me trouver ici - ou, tisser tisser le sens d'être ici.
La Goutte d'Or, Château Rouge, l'entrée dans. Le plaisir de passer le Boulevard Ornano pour. Lieux du boulevard. Ces traversées qui sont exactes pour ma photo.
Je m'aperçois en explorant que l'église calme, gothique flamboyant, toute cerclée d'arbres d'automne mais aussi de grillage sérieux (accède-t-on jamais à sa porte?), derrière l'atelier, est Saint-Bernard, of Louise Michel / Club de la Révolution fame, et point de naissance du mouvement des "sans-papiers" en 1996. La porte attaquée à la hache donc.
J'aime le trajet d'un lieu à l'autre, celui-là. Il me met en photo, au bien ras.
(Un inverse, aussi, de la vie à Brixton dans la fin des 80s. La construction qui s'est faite depuis, personnelle : où la photo a constitué un mode crucial, étonnant, par la qualité de l'incisif. Les chemins de précision, de près, où elle m'a entraînée transformée.)

(J'aime aussi la sensation de : straddling cette zone, d'un angle nord de Paris. Qu'elle soit, sans doute, à traverser. Qu'elle projette.)

vendredi 30 novembre 2012

Trying for a here
















Par

Espérant aller en Haïti en janvier, je trouve de suite présentée l'évidence que : il ne s'agit pas de montrer mais de rentrer dans, de découvrir, de savoir. Au bout de la photo et donc par la photo - pour voir -, les visibilités. Prendre par là où ça viendra, les premiers contacts, premiers relais, premières performations au ras. Cette passion. Par là. 

dimanche 25 novembre 2012

Agenda

Trouver une forme pour un espace où noter les projets, la recherche.

. sur les associations

Studio

Point de bascule ce week-end avec la visite de GM pour le Mois de la photo, et la soirée avec NJ et AC.
Performatif local de l'acculturation au 'monde de' la photo, toujours point de passion. Question (internationales - c'est aussi une des dimensions de mes explorations photo, un de ses modes et contexte, sans doute ingrédient nécessaire pour l'exercice de la liberté que c'est pour-moi) du statut d'auteur photographe en France, les affiliations nécessaires et leurs catégories fiscales, qui sont des catégories de cette interface commerciale de la vie sociale photographique.

Mais aussi : ces nouvelles confirmations, ces certitudes, ces consolidations croisées par la conversation. Donc : projet, nécessité, du studio. Si la photo doit être travaillée. 

dimanche 18 novembre 2012

Pas 'clic'

Pas clic. Mais : hhh. Shh.
Une scène se glisse. 

Histoire, émotion

Note : afterthought de Paris Photo, images qui restent : Le Gray (plusieurs galeries anglaises, avec Talbot, Fenton etc., très émouvant, très tentée de m'approprier ça, par force de l'adhésion, prix possibles, pour ces petites inscriptions, gnarled hawthorns, snow countryscapes), Le Gray sur une vue de Toulon je crois, grand panorama large de la baie et composition de bateaux à plusieurs mâts, qualité des noirs et du piqué, qualité historique du contraste, distance et largeur focale, graphique. Puis un Le Gray aussi, large aussi, qui donne donc à voir des détails avec une précision toute délicieuse toute merveilleuse, de quelque grande manœuvre de 1857 or so, armée en campement, les soldats en uniforme de zouaves, les boutons des vestes, les ordinaires photographiques du camp et des attitudes, attente, pose/pause.
Le temps de ces photos : la précision sculptée par le temps de pose, temps de l'inscription. 

Somehow

Encore David Graeber, ethnographie de l'anarchisme. Sur le détail du comment le peuple.
'Somehow we...' (p. 169).
Comment pendant. L'improvisation de, le performatif de. Où il y a de la stratégie, et il y a de l'aveugle, du qui vient, de l'étonnement. Des compositions collectives en particulier. 

samedi 17 novembre 2012

Paris Photo

Visite, Grand Palais, l'expérience de.
Comme le volume de production photo n'enlève pas la question de crête, vivace et simple. Aucune usure de la photographie.
Même s'il y a des modes, qui signent un contemporain photographique (dans sa localité), et m'attirent : ces profondeurs de profondeur de champ absolue, qualité numérique, exhaussée par le tirage en grand format ; les couleurs froides, bleus et verts flattés ; les scènes plates, leur relief dans l'excellence de la prise, mais leur discours très silencieux, très suspendu, antispectaculaire. Its own quirkiness, in cases. Impersonnel, aussi, pourrait en être un ton.

Mais principalement : que ça éveille l'oeil (malgré la fatigue d'absorber beaucoup et multiple), je vois photo sur photo dans le métro ensuite, ligne 13 bondée samedi soir, I want to see I want to see. Perçant. (Ce conte, noté tôt, du garçon qui doit porter un bandeau sur les yeux, son regard trop aigu - m'est resté.) Entrer, approcher, il y a toujours, encore, là, plus. Plus près.

Aussi : David Hurn & Bill Jay, On Being a Photographer.

Shirin Neshat, Robert Polidori, Stephen Shore, Juan Carlos Robles "Berlin Net II", "Camille 1 & 2" Jeff Cowen, Trice Sondergaard, Erica Kovanen.

scape






























séminaire


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poste lumière
















octobre

 

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musée


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desultory

'Anyway, the scene is desultory', p. 132 Direct Action. An Ethnography, David Graeber.
Nature - c'est-à-dire devenir - du peuple. Formation. Labilité, précarité. Fragile, voilà - et à soigner, à prendre très doucement, dans les récits qui vont le composer. Photographiquement : à écouter avec douceur, délicatement. Y passer comme un souffle, se faufiler entre ses souffles. 

dimanche 4 novembre 2012