Affichage des articles dont le libellé est rase. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est rase. Afficher tous les articles

dimanche 4 décembre 2022

scene, chorégraphie

J'en suis à ces scènes, petites suites presque statiques, à peine un mouvement social, de "gens".

Et à la grâce des gestes, attitudes, ports de tête et mains, épaules dans le froid peut-être, relations écrites dans les corps vécus, un instant. Et devant des passants, la photographie peut faire partie de ce passage, passantage. Les "gens" parlent, on n'entend qu'une rumeur, un rapport. Quelque chose d'Anon. Pourquoi cette passion exactement ? Les "gens" sans l'indiscrétion de l'identité.

Chorégraphie, souvent un mot qui vient en tête.

Aussi, la photographie et le silence - ou rumeur, c'est autant. Quelque chose en ça. Il s'agit d'un langage en écoute ambiante, en dehors de ses articulations : rapport simplement peut-être. Ce qui passe de social.

mercredi 26 novembre 2014

Roissy chez moi

Je suis curieusement chez moi dans cet espace que F. Maspero et A. Frantz ont ouvert à l'attention narrative, photographique, et sociale-ethnologique, avec l'équipée des Passagers du Roissy-Express, 1990. Connu par Cusset, La Décennie, il me semble.
L'excitation d'y retrouver combinées ces attentions d'étude et de photographie. De suivre comment leurs improvisations des manières de ce voyage combinent les photos et le discours : les paroles rapportées des rencontres, les pans d'histoire et de géographie rapiécées par la recherche derrière les grands effacements, les grandes neutralisations, de ces régions vagues. Les 3 000 d'Aulnay.
Ce qu'ils ont inventé, pour l'entrée.
L'aplomb, aussi, le naturel, de la pratique d'entrée, de rencontre, photographique d'A. Frantz. Qui semble coudre par l'attention photographique le rapport d'attention et le frayage dans des devenirs, des entre, des défigurations, des zones, - trouble - du social. On pourra facilement fixer ça sous l'index du "marginal". Travail de Diane Arbus. Ce trouble étant le processus même, la nature même, du procès de socialisation. Sa vérité simple au ras, qui dégage la vue sur les ébahissants effets molaires, cumulés, en vastes articulations de classes et de discours de politique sociale instituée, articulée en gouvernement.

samedi 21 janvier 2012

Coinçage - et rase

Il y a ce problème qui émerge comme un doute, rationnalisé plus que rencontré - donc potentiellement dégageable ou même non rencontrable :
de : quelle alternative, quel espace extérieur, aux "moyens sont plastiques"? Oui aller entrer dans les situations photographiques, scène et rapport. Mais est-ce qu'on y voit (j'y, ce qui est différent) quelque chose? Est-ce que c'est du visuel, même si le théatron n'est pas en doute?
Le problème se présente pratiquement par les difficultés de la lumière. Qui me sortent de mes compétences techniques, et dans des champs d'apprentissage qui ne m'intéressent pas.
La lumière aimée, attirante (= je peux y être, m'y coudre m'y inscrire, m'y trouver un bénéfice narcissique, doux comme une flatterie ontologique), pouvoir/possibilité du photographiable : est-elle seulement une séduction, et on pourra faire rase d'elle? Ou : alors quoi? Le reste, le tout-ouvert, c'est quoi?

Tiens, note : j'adore les nouvelles catégories, la générosité de ?? [quelque chose], qui fait qu'elles viennent doucement se glisser dans le répertoire des nécessités, des fils, projets, ingrédients. Aujourd'hui : rase (alors que la catég est présente depuis le tout début : premier titre de premier livre). Mais tissée juste maintenant, glissée dans sa place : par connexion avec : [l'inquiétude de, la tristesse de] faire le vide, ne pas y être, esquives, difficulté du rapport, etc. Still : looking it straight in the eye, the will of it (which means not the success of it. But the mock-drama of me wriggling under this imperative).