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dimanche 17 mars 2024

Lou Stoppard, lecture du photographique avec/chez Annie Ernaux : le dehors - MEP

Expos de la MEP ce matin, visite par rituel, et vie de Paris, mais récolte exceptionnelle. 

Pour un volet historique : "Lisa Fonsaagrives-Penn, Icône de mode", d'une richesse profonde, longue abondante expo, coup d'éclairage des 40s aux 60s, cette histoire d'un modèle (comme actrice de la pratique, "professionnalisme" dit un carton) et cette histoire d'un personnage de l'art, dans l'art, femme à plusieurs places expérimentales de femme de ces décennies. D'une nouvelle exposition de la vie artiste, et de la visibilité, action, des femmes dans. Ces statuts ambivalents, auprès des hommes, Picasso, Penn, et autres artistes à égéries elles-même artistes.

Pour un volet création contemporaine et curation, réflexivité du commissariat et des discours sur comme actes culturels par eux-mêmes (dont la retourne en adaptation, remédiation, interrogation inter-art) : "Extérieurs", Stoppard sur Ernaux et la place du "photographique" - métaphore pour une poétique, à côté du désir de photographie, y compris quand celui-ci est pratiqué. Travail proposé à la MEP, sous la forme d'une enquête dans la collection : lecture croisée du Journal du dehors et, traversière, de la collection de la Maison. Simon Baker y invite.

Je découvre donc aussi, dans la lecture de Stoppard : un Claude Dityvon, années 1970-80, très frappant, comment jamais rencontré ? Dolorès Marat. D'autres me frappent par une revue : Martine Frank Garry Winogrand W Klein, Mohamed Bourouissa. Je garde la liste complète, in petto.

Enfin, non négligeable dans cette bouffée de possible : Iris Millot, "Le soleil passe à l'embranchement", Prix Dior 2023, qui suit photographiquement sa grand-tante, vie féministe, diariste, agricultrice, dans la forêt. Ce genre d'écoute, d'attention : de la photographie actuelle, et de sa réception critique, both.

*

J'aurai beaucoup à en écrire. Exceptionnellent aussi, j'ai acheté le catalogue, pour me donner le temps - de comprendre, cette saisie. Qui vient en bloc, obtus, et autant troublant que prometteur, reproducteur.

Exposition Lou Stoppard avec Annie Ernaux - dans la collection de la MEP


 ©️ Kheng-Li Wee, 

MEP, commission Lou Stoppard, "Annie Ernaux et la photographie"

jeudi 18 janvier 2024

Régionalisme

 Régionalisme, société d'archéologie, bulletin. 

mardi 26 septembre 2023

dimanche 4 décembre 2022

scene, chorégraphie

J'en suis à ces scènes, petites suites presque statiques, à peine un mouvement social, de "gens".

Et à la grâce des gestes, attitudes, ports de tête et mains, épaules dans le froid peut-être, relations écrites dans les corps vécus, un instant. Et devant des passants, la photographie peut faire partie de ce passage, passantage. Les "gens" parlent, on n'entend qu'une rumeur, un rapport. Quelque chose d'Anon. Pourquoi cette passion exactement ? Les "gens" sans l'indiscrétion de l'identité.

Chorégraphie, souvent un mot qui vient en tête.

Aussi, la photographie et le silence - ou rumeur, c'est autant. Quelque chose en ça. Il s'agit d'un langage en écoute ambiante, en dehors de ses articulations : rapport simplement peut-être. Ce qui passe de social.

mercredi 2 novembre 2022

dimanche 15 mai 2022

Expositions, publications, culture


Les épaisseurs de la culture. 

Je les ai mieux en œil que par un long passé un peu éteint, circulations interrompues par le Covid et par des dynamiques recluses. Série de sorties expositions ce printemps. Avec la maturité, et sans doute un état du moment dans la libido symbolique, les épaisseurs de la culture. L'énonciation de la vie artistique, toujours mieux saisissable - sans doute il faut avoir un contour social de soi assez mûr pour accommodate l'attention aux acteurs et actes de la culture environnante, à Paris si intense et ambiante, donnée comme évidente et presque hostile, puissante, intimidante - comment on ? Sous ces mots d'ordre ? Consommables sous la forme de consommation alors.

Épaisseurs : aller donc voir des commissariats, des "curations" s'il faut vraiment. Des propositions critiques, où on peut faire ses distinctions, choix, associations, sentiments des différences. Et des subjectivations, culturalisations.

jeudi 28 avril 2022

Expositions de printemps

  • Pionnières : Artistes dans le Paris des Années folles, Musée du Luxembourg 
  • Ce Monde qui nous regarde : 15 ans de l'Agence Noor, BNF
  • L'Aventure Champollion : dans le secret des hiéroglyphes, BNF
  • Judith Joy Ross : photographies 1978-2015, Le Bal


lundi 6 mai 2019

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dimanche 10 juin 2018

Jaurès

Enfin hier, la possibilité de rejoindre le groupe/l’initiative des photos pour les exilés arrivés à Paris et lancés dans la course au statut. Parcours, combattant. Remarques :

. le lieu ne se donne pas, puisqu’il se vole. Sa logique est d’être présent et repérable dans un code parallèle à celui de l’ordre public et d’en ses publicités. Où est-ce ? Je comprends que c’est autour de la porte de France Terre d’asile, for one. Je sillonne. Comment je comprends, par la géographie. Je vois des cars de CRS en veille. Les gens dans les rues, sur le pont, les berges, d’esplanade devant le bassin (curiosité, nota, co-historique : jour d’un festival écologique, brochettes, festivité, concert open air, déguisement, dont pour le défilé manif, où je retrouve un groupe singulier dans le flot des blancs bourgeois et bohème, Coordination des sans-papiers) très mêlés. Espace carrefour de Jaurès. Femmes roms qui passent, jeunes hommes seuls en uniforme de transfuge, incertains, statiques dans l’espace que d’autres traversent vers. On apprend à l’habiter - ou plus précisément on apprend qu’on l’habite. Que c’est ici. L’histoire se présente ici. « Comme ça ».
Je chercher sur les berges, vers l’esplanade (pôle lumineux, alors que c’est bien sûr au pôle crade, et au point de veille du car CRS que ça se passe). Je reviens vers le seul groupement de gens autour d’un banc, ensemble ou pas ensemble indistinctement. Je vois la scène que j’attendais : deux femmes du côté de l’appareil, un jeune homme, visage doux et incertain, traits de grande jeunesse et identité fluide aux aguets , mains d’homme et bague orientale, se donne de front. On lui a demandé de plier les genoux pour la pose, à hauteur de photographe. Une jeune femme est aussi là, maraude de FTDA, recherchant les individus les plus exposés, mineurs etc. Elle passe, mais elle est avec une famille parents bébé, le camion FTDA les emmène. L’initiatrice du projet photo est croate. Douce, expérimentée, ouverte à parler alors qu’elle doit être, ici mon imagination, pompée de répéter, d’engager le discours. Je pose des questions, on chercher à me situer, journaliste ?, ah université, les migrants devenus exilés de P8, Tolbiac et les occupations universitaires. Maille, ici encore.

. comment l’entrée, commencement, processus  : ici je récolte les premières informations de réseau, les premiers repères de terrain. Associations identifiées, pratiques montrées et évoquées, témoignage direct, corps des gens engagés dans. Les dicibles et Vraisemblables. Il y a les effets d’étrangerunsurprising : une photographe parisienne, peut-être retraitée, une jeune femme croate parlant français et anglais, une jeune femme étudiante latino-américaine peut-être. Il y a la présence de l’université, ou est-ce plutôt des étudiants ? Ayant participé aux mobilisations. Il y a le croisement des mouvements et revendications - et même le croisement des états d’exclusion nationale : sans-papiersréfugiésRoms et petits vendeurs de rue aux habitus immigrant et clandestin. Croisement et générations historiques successives, coprésentes.

. Naeem, Pashto de Peshawar, me montre son dossier, uniforme également (cahier de pochettes transparentes, documents recueillis avec soin administrtif et porté sur lui) et son « récit », une page calibrée, disponible en français et en anglais. Je vais lui indiquer la porte pour le DU de P8. J’apprends que initiatives similaires à Nanterre et (sélectivement, c’est la signature), Sciences Po.

Qu’est-ce qu’on photographie ? Pauvreté des photos produites, mais cette pauvreté montre. Une qualité du visible de cette vie contemporaine, partagée à l’interface parisienne.

mardi 16 janvier 2018

Maison des associations

De même, projet à l’empreinte légère, brume de projet, sur les maisons des associations. Celle du 18ème est assez indiquée a priori.

Gare du Nord - passages, rien que passages

Attristée et un peu inquiète de la pauvreté photo de l’année écoulée, mesurée à la difficulté de choisr la photo carte de vœux, je suis heureuse d'être visitée par des idées de projet, légère comme des velleités probables, mais néanmoins de la vie, petit bouilli, photographique.

Il y a une idée Gare du Nord. Entrer dans, fouiller, et sans doute symboliser (se faire une identité ethnographique, aventuro-photographique, en retirer ce bénéfice au bout du geste d’inversion), le glauque un peu nauséeux des mélanges des signes sociaux - consumérisme incertain et vies désert banlieues - et marges cumulées, et la centralité au contraire, éclatante, de ce lieu des transits à travers le bon goût social de « France ».

mardi 15 août 2017

we?


vendredi 30 décembre 2016

Photographie, entrée, limite

J'ai pris le parti de me jeter dans.
En partant avec le 35 sur le Canon.
Dans ces lieux évacués, avec systématicité. Zone de mon malaise : je ne peux y passer que à côté, après, à distance, mais besoin de passer. Besoin de passer près des gens des corps rentrer dans la physicalité, le froid bien net de cet après-midi en donne une expérience également nette. Je pense aux visages connus approchés, au centre de la porte de la Chapelle, what now today. Honte, parcours dans la honte, des différentes dimensions. Désir d'y entrer, et ce devra être avec l'exposition de mes limites.

L'intention est de "curate" (je prends le mot et la suggestion, qui ne m'était pas adressée d'ailleurs, d'A-LM. La Chapelle, Stalingrad, Avenue de Flandre, Riquet, Pajol.

vendredi 16 décembre 2016

Entrées

Et par ailleurs, prompt qui me fait ressaisir la question, et la passion, de l'entrée, par la photographie : conversation avec Anna-Louise Milne et le "backgarden" de 75 http://annalouisemilne.net/75-ou-la-requalification-de-dechets-divers-un-projet-en-cours/.

dimanche 16 août 2015

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dimanche 1 mars 2015

Croix Rouge - 'sensibilisation au soutien psychologique'

Qu'est-ce que c'est que ça, me trouver à lier les entrées Croix Rouge au photographique ? Question d'exploration de 'peuple', suivant simplement la ligne où elle entraîne, dans ses géométries impossibles, bancales, de biais - louches. On est mal à l'aise. Et il en va d'une fidélité (bah, Badiou) à l'écoute de. On ne sait pas bien quoi, bien que des cohérences se dessinent, on y fait à moitié confiance, il faut les essayer, on ira malgré la bêtise prévisible, il y aura des effets de sens, ou 'something' à la Mansfield.
Ces notes de la séance de ce matin donc, 'Module', seront à reprendre, ici.

Effet d'écriture, poétique de la photo et poétique du peuple puisque :
il y a ces différents blogs, qui sont des lignes d'immanence, qui par leur tracé génèrent des propositions de sens, des réarticulations des enchaînements des conséquences innombrables. Qui, en l'occurence, invitent à considérer ce peuple public 'population', 'civique' (mots de ce matin) selon les lignes théorie avec Ce que fait/photo avec Chaque. Voir comment ça se distribue. Falling into.

mercredi 26 novembre 2014

périurbain, banlieue, boulevard

Il y aura, par exemple, quelque chose à faire sur "l'art municipal". Sa qualité de sidération, usage évacuant de l'espace.
L'idée m'en revient de repasser en tête, d'être renvoyée par les suggestions des Passagers, au parcours Ikea des mois d'août.

Boulevard le peuple ici.
Boulevard bullwark, ligne de partage, dans laquelle on peut s'infiltrer même dans sa fonction de ligne, soit dans la zone de trouble qu'elle traite et désigne et fait parcourir. La complexité de ce qui se passe entre dehors et dedans.

Banlieue
Périurbain : déjà parcouru par des projets photo repérables, maintenant un travail fait et se faisant. Ou Depardon a pu s'articuler dans le projet France ; et qui a pu venir se placer dans la lignée de la mission DATAR de 1984, retrouver. "Laboratoire du paysage". Dont on a déjà travaillé l'anniversaire décennal, par des retours et des actualisations. Comme déjà un genre, un mode générisé, entrée préparée et ouverte au présent du processus.

Roissy chez moi

Je suis curieusement chez moi dans cet espace que F. Maspero et A. Frantz ont ouvert à l'attention narrative, photographique, et sociale-ethnologique, avec l'équipée des Passagers du Roissy-Express, 1990. Connu par Cusset, La Décennie, il me semble.
L'excitation d'y retrouver combinées ces attentions d'étude et de photographie. De suivre comment leurs improvisations des manières de ce voyage combinent les photos et le discours : les paroles rapportées des rencontres, les pans d'histoire et de géographie rapiécées par la recherche derrière les grands effacements, les grandes neutralisations, de ces régions vagues. Les 3 000 d'Aulnay.
Ce qu'ils ont inventé, pour l'entrée.
L'aplomb, aussi, le naturel, de la pratique d'entrée, de rencontre, photographique d'A. Frantz. Qui semble coudre par l'attention photographique le rapport d'attention et le frayage dans des devenirs, des entre, des défigurations, des zones, - trouble - du social. On pourra facilement fixer ça sous l'index du "marginal". Travail de Diane Arbus. Ce trouble étant le processus même, la nature même, du procès de socialisation. Sa vérité simple au ras, qui dégage la vue sur les ébahissants effets molaires, cumulés, en vastes articulations de classes et de discours de politique sociale instituée, articulée en gouvernement.