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Que le printemps est rude, ici direct. Les lumières crues, surprenantes. Les oiseaux transis, mais comme éveillés, vifs de toute façon. Les petites biches bondissant, à travers le grand champ ouvert sur le dos rond du coteau. L'eau, à miroir intense. Les bois, arbres, arbustes, maigres et gris, torturés, griffus, noirs dans la pluie. Encore rude, alors que la pousse chaude commence. Les colzas déjà hauts et presque à pleine couleur.