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samedi 4 septembre 2021

vendredi 17 juillet 2020

vendredi 6 mars 2020

vendredi 24 mai 2019

regarder












Ce n’est pas rien, prendre, rentrer dans un rapport photographique, regard inégalisé, même s’il a ensuite ses propres égalités. Autrement distribuées.
Il y a une intimité à inventer dans ce plan aussi. Fun, delicate, sensitive.

dimanche 10 juin 2018

Jaurès

Enfin hier, la possibilité de rejoindre le groupe/l’initiative des photos pour les exilés arrivés à Paris et lancés dans la course au statut. Parcours, combattant. Remarques :

. le lieu ne se donne pas, puisqu’il se vole. Sa logique est d’être présent et repérable dans un code parallèle à celui de l’ordre public et d’en ses publicités. Où est-ce ? Je comprends que c’est autour de la porte de France Terre d’asile, for one. Je sillonne. Comment je comprends, par la géographie. Je vois des cars de CRS en veille. Les gens dans les rues, sur le pont, les berges, d’esplanade devant le bassin (curiosité, nota, co-historique : jour d’un festival écologique, brochettes, festivité, concert open air, déguisement, dont pour le défilé manif, où je retrouve un groupe singulier dans le flot des blancs bourgeois et bohème, Coordination des sans-papiers) très mêlés. Espace carrefour de Jaurès. Femmes roms qui passent, jeunes hommes seuls en uniforme de transfuge, incertains, statiques dans l’espace que d’autres traversent vers. On apprend à l’habiter - ou plus précisément on apprend qu’on l’habite. Que c’est ici. L’histoire se présente ici. « Comme ça ».
Je chercher sur les berges, vers l’esplanade (pôle lumineux, alors que c’est bien sûr au pôle crade, et au point de veille du car CRS que ça se passe). Je reviens vers le seul groupement de gens autour d’un banc, ensemble ou pas ensemble indistinctement. Je vois la scène que j’attendais : deux femmes du côté de l’appareil, un jeune homme, visage doux et incertain, traits de grande jeunesse et identité fluide aux aguets , mains d’homme et bague orientale, se donne de front. On lui a demandé de plier les genoux pour la pose, à hauteur de photographe. Une jeune femme est aussi là, maraude de FTDA, recherchant les individus les plus exposés, mineurs etc. Elle passe, mais elle est avec une famille parents bébé, le camion FTDA les emmène. L’initiatrice du projet photo est croate. Douce, expérimentée, ouverte à parler alors qu’elle doit être, ici mon imagination, pompée de répéter, d’engager le discours. Je pose des questions, on chercher à me situer, journaliste ?, ah université, les migrants devenus exilés de P8, Tolbiac et les occupations universitaires. Maille, ici encore.

. comment l’entrée, commencement, processus  : ici je récolte les premières informations de réseau, les premiers repères de terrain. Associations identifiées, pratiques montrées et évoquées, témoignage direct, corps des gens engagés dans. Les dicibles et Vraisemblables. Il y a les effets d’étrangerunsurprising : une photographe parisienne, peut-être retraitée, une jeune femme croate parlant français et anglais, une jeune femme étudiante latino-américaine peut-être. Il y a la présence de l’université, ou est-ce plutôt des étudiants ? Ayant participé aux mobilisations. Il y a le croisement des mouvements et revendications - et même le croisement des états d’exclusion nationale : sans-papiersréfugiésRoms et petits vendeurs de rue aux habitus immigrant et clandestin. Croisement et générations historiques successives, coprésentes.

. Naeem, Pashto de Peshawar, me montre son dossier, uniforme également (cahier de pochettes transparentes, documents recueillis avec soin administrtif et porté sur lui) et son « récit », une page calibrée, disponible en français et en anglais. Je vais lui indiquer la porte pour le DU de P8. J’apprends que initiatives similaires à Nanterre et (sélectivement, c’est la signature), Sciences Po.

Qu’est-ce qu’on photographie ? Pauvreté des photos produites, mais cette pauvreté montre. Une qualité du visible de cette vie contemporaine, partagée à l’interface parisienne.

mardi 16 janvier 2018

Gare du Nord - passages, rien que passages

Attristée et un peu inquiète de la pauvreté photo de l’année écoulée, mesurée à la difficulté de choisr la photo carte de vœux, je suis heureuse d'être visitée par des idées de projet, légère comme des velleités probables, mais néanmoins de la vie, petit bouilli, photographique.

Il y a une idée Gare du Nord. Entrer dans, fouiller, et sans doute symboliser (se faire une identité ethnographique, aventuro-photographique, en retirer ce bénéfice au bout du geste d’inversion), le glauque un peu nauséeux des mélanges des signes sociaux - consumérisme incertain et vies désert banlieues - et marges cumulées, et la centralité au contraire, éclatante, de ce lieu des transits à travers le bon goût social de « France ».

dimanche 29 octobre 2017

Surprise, contd.

Je note avec curiosité que l'autoportrait quotidien auquel je me suis essayée ces dernières semaines ont entraîné un effet inattendu et un peu queasy : piégée par le chemin qui conduit toujours facilement au dépressif des "coulisses du signe". La défiguration, le décontenancement, comme épreuve du dé- seulement, alors que c'est le re-, et ses libertés, ses accélérations de liberté, qu'il s'agit d'inviter.
Facile de perdre ce fil. Que le dé- ouvre à l'interstice, et se soustrait à la surveillance, oeil-de-Caïn. Soit tout en passage, en hermine. Vers Anon., tiens. Et ses mobilités.
C'est plus facile à concevoir qu'à vivre, faire, experience, pour ce qui s'agit de l'autoportrait, sans doute. Epreuve closest to the bone.

Fertilité du journal et ses longues ramifications qui font écheveau de 11 ans de parcours photo-micrographique : au moment d'inviter les connexions et de passer au tissage, je me rends compte que oui, Surprise vient bien se brancher aux "photographiés". A "chez", plus facilement - c'est-à-dire moins en "se travaillant".

Impatiente du chantier de travaux qui bloque mon accès à ordinateur et LightRoom depuis deux mois. Le blocage photographique concurrencé par celui-ci, circonstanciel.

mardi 12 septembre 2017

Surprise

Tiens, j'ai commencé une nouvelle pratique, mini et tâtonnante, autour de l'autoportrait. Daily. J'ai le mot "surprise" en tête - il s'agit du décontenancement.

Je vais laisse "surprise" en suspens, en cours, le temps qu'apparaisse sa valeur ou, toujours possible, son inanité narcissique. Et je vais photographier, voir par où ça tourne.

vendredi 16 décembre 2016

Entrées

Et par ailleurs, prompt qui me fait ressaisir la question, et la passion, de l'entrée, par la photographie : conversation avec Anna-Louise Milne et le "backgarden" de 75 http://annalouisemilne.net/75-ou-la-requalification-de-dechets-divers-un-projet-en-cours/.

Portrait prompt

"Regarde les gens qui vont regarder ta photo."
Ce qui décentre, désobnubile, le face à face avec le photographe. Pour une place de la photo, une place photographique, qui soit de passe. De profil, de passage.

mercredi 25 avril 2012

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lundi 12 mars 2012

Lewis Hine - persons, people

A snippet of Lewis Hine, exhibited with the Photo League show at Jewish Museum : something like "[I have always prefered to photograph] persons rather than people".
Moot. But the question is well placed.
Question du gen.