chez

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Photographie portable

Aïe les changements dus tout naturellement aux pratiques appelées par la présence du téléphone portable. Irrésistible, par pression de commodité technique et de culture, qui détermine et sculpte un vernaculaire.
Aïe : contrariété de voir se mêler les formats, horizontal et vertical, pour les deux usages croisés : beaucoup de petite vie photographique en échanges sms WhatsApp avec amis et proches (ou notes personnelles), croisé avec l’usage pour la poursuite photographique, le fil de cette curiosité contemporaine. L’usage double possible, tentant, pour les mêmes prises ; et le désir tout à fait de laisser cet usage double modeler la pratique et alors le regard et le visionnage.
Bah. 

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this scene

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Libellés : poétique de la photographie

Il faudra, un jour, enfin - idée tardive, étonnamment - écrire sur les libellés qui sont apparus en fils très ténus et pourtant portants, au fil de quatorze ans d’exploration flottante, diariste. Bien ici l’espace où saisir, si on veut saisir, la poétique de cette photographie : tâtonnante (mais non : ici geste de modestie, sans intérêt), et surtout improvisante, cette sa temporalité qui n’est pas que diariste, comme noté en paradoxe - hors modernisme, on peut se passer de cette rhétorique - par Gertrude Stein : pas que diariste, mais « contemporaine » dit-elle, « pour savoir » dit plutôt Tsvetaeva via Meschonnic.

Ce que je sais et ce que je travaille et ce qui fait un sens pratique, tantalizing à saisir en langage : or il y faudra une syntaxe. Et non pas justement des mots accroche.

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