vendredi 29 juin 2012
jeudi 28 juin 2012
Ce que fait Haïti à
Note : Haïti ombilic -- c'est la fétichisation du moment. Mais être en Haïti est si fort que ça me déraille le fil de Chaque. Fait bifurquer, décrocher, des sériages que je négocie ordinairement à peu près dans la linéarité du journal. Il y a plusieurs traverses dans les photos recueillies, et la photo elle-même a été plus d'étonnement - et d'expérience de ce devant quoi il était possible de placer un appareil - que de photographie. N'en revenant pas. D'exclamation. Jubilation. C'est-à-dire aussi de sidération, bêtise photographique.
Pourquoi sans doute je veux retourner : pour ralentir le regard, y glisser une discrétion, une lenteur, prendre le temps d'écouter, de laisser respirer l'attention. Prendre par l'intime, par dedans, par ici, cette histoire aux dimensions héroïques. (Lisant CRL James sur Toussaint, les pages sur le Consul noir, et la tendance au hero worship dans la théorisation de leader dans les révolutions - Toussaint géant, d'un temps riche en géants. Gigantisme des enjeux géopolitiques d'époque, puis des reflux.)
Le fil du récit, journal. Le fil de la rue de Powoprins, descendue en voiture. Le fil de ce que je cherche (qui m'a trouvée, et me mène la danse) en Haïti : la "nation culturelle".
Pourquoi sans doute je veux retourner : pour ralentir le regard, y glisser une discrétion, une lenteur, prendre le temps d'écouter, de laisser respirer l'attention. Prendre par l'intime, par dedans, par ici, cette histoire aux dimensions héroïques. (Lisant CRL James sur Toussaint, les pages sur le Consul noir, et la tendance au hero worship dans la théorisation de leader dans les révolutions - Toussaint géant, d'un temps riche en géants. Gigantisme des enjeux géopolitiques d'époque, puis des reflux.)
Le fil du récit, journal. Le fil de la rue de Powoprins, descendue en voiture. Le fil de ce que je cherche (qui m'a trouvée, et me mène la danse) en Haïti : la "nation culturelle".
mercredi 27 juin 2012
lundi 25 juin 2012
Haïti par le livre
" L’écrivain Dany Laferrière lors de sa première prise de parole martelait ses mots qui n’ont pas tardé à faire le tour du monde « Quand tout tombe, il reste la culture. » " ("Contexte" de Passagers des vents, association créée à la suite du 12 janvier 2012 - http://passagersdesvents.wordpress.com/contexte/).
Et plus loin : " Haïti, en dépit de ses failles et de ses faillites politiques, demeure paradoxalement un cas exceptionnel, « un hapax historique, une nation culturelle », tel que le nomme l’écrivain franco-haïtien René Depestre. "
" phrase de Madame Irina Bokova, Directrice générale de l’Unesco, provoque plein écho à nos envies incassables de rendre le rêve tangible: « La culture doit être la norme parasismique de la reconstruction ». "
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