dimanche 16 décembre 2012

Travaux publics, anthropologie

Graeber, p. 278, on 'activist culture' :

'One thing that emerges from all this is the constant preference for places of construction - or, sometimes, destruction - where the ordinary surface of life are being patched together or torn down. (Black Blocs, as we'll see, have a love of construction sites, and finding improvised uses for industrial fencing, dumpsters, and the like.) Industrial environments.

'The idea seems to be, to couch the matter in appropriately Situationist terms, to poke behind the spectacle and hover instead as much as possible around the grimiest most unlovely places where the spectacle itself is produced; there to create one's own spectacles, perhaps, but collectively, transparently, in a participatory fashion without the split between backstage and onstage, between workshop and shop floor, that is the original form of all alienation.'

p. 279 : 'Another activist house is on an abandoned, overgrown street in Brooklyn between a lumberyard and a municipal parking lot, where school buses are tucked away - all these are things you're not normally supposed to remember even exist.

'Most rooms in Charas or Chashama are theaters where there is no formal stage, every place is stage and behind the scenes simultaneously.'

Mes vieilles 'coulisses du signe', souffertes, puis aimées comme mobilité du vivant histoire et lieu photographique. Mes 'travaux publics', mes passions du milieu et de la fabrique de l'officiel et du public. Lieu même, 'usine à temps', du public - de l'histoire au près. Même dans les conditions de retraite, sociologiquement lisibles, qui sont mes timidités. La mesure d'aventure dont je suis capable. 

" aller au studio "

Peut-être il y aura : l'ouverture de deux temporalites.  I wonder how it. 

samedi 15 décembre 2012

Atelier, boulevard

J'aime me trouver ici - ou, tisser tisser le sens d'être ici.
La Goutte d'Or, Château Rouge, l'entrée dans. Le plaisir de passer le Boulevard Ornano pour. Lieux du boulevard. Ces traversées qui sont exactes pour ma photo.
Je m'aperçois en explorant que l'église calme, gothique flamboyant, toute cerclée d'arbres d'automne mais aussi de grillage sérieux (accède-t-on jamais à sa porte?), derrière l'atelier, est Saint-Bernard, of Louise Michel / Club de la Révolution fame, et point de naissance du mouvement des "sans-papiers" en 1996. La porte attaquée à la hache donc.
J'aime le trajet d'un lieu à l'autre, celui-là. Il me met en photo, au bien ras.
(Un inverse, aussi, de la vie à Brixton dans la fin des 80s. La construction qui s'est faite depuis, personnelle : où la photo a constitué un mode crucial, étonnant, par la qualité de l'incisif. Les chemins de précision, de près, où elle m'a entraînée transformée.)

(J'aime aussi la sensation de : straddling cette zone, d'un angle nord de Paris. Qu'elle soit, sans doute, à traverser. Qu'elle projette.)

vendredi 30 novembre 2012

Trying for a here
















Par

Espérant aller en Haïti en janvier, je trouve de suite présentée l'évidence que : il ne s'agit pas de montrer mais de rentrer dans, de découvrir, de savoir. Au bout de la photo et donc par la photo - pour voir -, les visibilités. Prendre par là où ça viendra, les premiers contacts, premiers relais, premières performations au ras. Cette passion. Par là. 

dimanche 25 novembre 2012

Agenda

Trouver une forme pour un espace où noter les projets, la recherche.

. sur les associations

Studio

Point de bascule ce week-end avec la visite de GM pour le Mois de la photo, et la soirée avec NJ et AC.
Performatif local de l'acculturation au 'monde de' la photo, toujours point de passion. Question (internationales - c'est aussi une des dimensions de mes explorations photo, un de ses modes et contexte, sans doute ingrédient nécessaire pour l'exercice de la liberté que c'est pour-moi) du statut d'auteur photographe en France, les affiliations nécessaires et leurs catégories fiscales, qui sont des catégories de cette interface commerciale de la vie sociale photographique.

Mais aussi : ces nouvelles confirmations, ces certitudes, ces consolidations croisées par la conversation. Donc : projet, nécessité, du studio. Si la photo doit être travaillée. 

dimanche 18 novembre 2012

Pas 'clic'

Pas clic. Mais : hhh. Shh.
Une scène se glisse. 

Histoire, émotion

Note : afterthought de Paris Photo, images qui restent : Le Gray (plusieurs galeries anglaises, avec Talbot, Fenton etc., très émouvant, très tentée de m'approprier ça, par force de l'adhésion, prix possibles, pour ces petites inscriptions, gnarled hawthorns, snow countryscapes), Le Gray sur une vue de Toulon je crois, grand panorama large de la baie et composition de bateaux à plusieurs mâts, qualité des noirs et du piqué, qualité historique du contraste, distance et largeur focale, graphique. Puis un Le Gray aussi, large aussi, qui donne donc à voir des détails avec une précision toute délicieuse toute merveilleuse, de quelque grande manœuvre de 1857 or so, armée en campement, les soldats en uniforme de zouaves, les boutons des vestes, les ordinaires photographiques du camp et des attitudes, attente, pose/pause.
Le temps de ces photos : la précision sculptée par le temps de pose, temps de l'inscription. 

Somehow

Encore David Graeber, ethnographie de l'anarchisme. Sur le détail du comment le peuple.
'Somehow we...' (p. 169).
Comment pendant. L'improvisation de, le performatif de. Où il y a de la stratégie, et il y a de l'aveugle, du qui vient, de l'étonnement. Des compositions collectives en particulier. 

samedi 17 novembre 2012

Paris Photo

Visite, Grand Palais, l'expérience de.
Comme le volume de production photo n'enlève pas la question de crête, vivace et simple. Aucune usure de la photographie.
Même s'il y a des modes, qui signent un contemporain photographique (dans sa localité), et m'attirent : ces profondeurs de profondeur de champ absolue, qualité numérique, exhaussée par le tirage en grand format ; les couleurs froides, bleus et verts flattés ; les scènes plates, leur relief dans l'excellence de la prise, mais leur discours très silencieux, très suspendu, antispectaculaire. Its own quirkiness, in cases. Impersonnel, aussi, pourrait en être un ton.

Mais principalement : que ça éveille l'oeil (malgré la fatigue d'absorber beaucoup et multiple), je vois photo sur photo dans le métro ensuite, ligne 13 bondée samedi soir, I want to see I want to see. Perçant. (Ce conte, noté tôt, du garçon qui doit porter un bandeau sur les yeux, son regard trop aigu - m'est resté.) Entrer, approcher, il y a toujours, encore, là, plus. Plus près.

Aussi : David Hurn & Bill Jay, On Being a Photographer.

Shirin Neshat, Robert Polidori, Stephen Shore, Juan Carlos Robles "Berlin Net II", "Camille 1 & 2" Jeff Cowen, Trice Sondergaard, Erica Kovanen.

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octobre

 

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