samedi 21 janvier 2012

J'y


Note : Sony - Canon, temporalités

En passant, en fin de séjour et par un effort - le délibéré étant porteur des deux résultats potentiels : on l'appellera effort, ou forçage, selon succès ou ratage [ce qui est intéressant, c'est tout l'espace d'interrogation, souvent pénible, pour déterminer si succès : c'est toujours par l'invention, pendant et après-coup, des valeurs frayées ; le succès se détermine, radicalement précaire, après et souvent péniblement tardivement].
En passant, en fin de séjour et par un effort, du sony an canon, note sur le format (bien question des moyens, bien plastiques, visuel/théatron question as ever), qui se révèle être sur une qualité de temps. Le sony : vignette, note instantané, pénétration immédiate, et avec une perdurabilité de l'ordre du bonheur, ou de la question superficielle, éventuellement gadget, jeu. Egratignure. Le canon : la contrainte d'un temps (une gravité) de considération. Une lourdeur qui est une qualité exigée de l'attention. Y compris le travail de laboratoire numérique après-coup, comme déroulement. Mais aussi : la proportion de largeur du canvas, que j'ai trouvé déroutant et qui m'embarrasse toujours en partie. Nécessitant un récit, un drame plutôt qu'une scène. Evocateur de la différence de tonalité entre nouvelle et roman. Entre mot et phrase. La responsabilité de la phrase, qui engage autrement et profondément.

Note : no photography at Gymkhana Club

Expérience très proche du colonial, involving photography : règles de socialité post-britanniques, incluant règles sur le regard et sur la modernité technologique (téléphones portables régulés également, pour la préservation du rapport de Club).










avec remerciements à AM.

Regard, Inde

- marchand de cacahuètes, qui demande, le visage sérieux fermé et impassible - regarder ça
- le gamin qui recule et tend son corps, les mains dans les poches, pour entrer dans le cadre de ma photo, Munirka
- l'homme avec l'âne chargé de briques, un "photographié"
- and now - OD

Coinçage - et rase

Il y a ce problème qui émerge comme un doute, rationnalisé plus que rencontré - donc potentiellement dégageable ou même non rencontrable :
de : quelle alternative, quel espace extérieur, aux "moyens sont plastiques"? Oui aller entrer dans les situations photographiques, scène et rapport. Mais est-ce qu'on y voit (j'y, ce qui est différent) quelque chose? Est-ce que c'est du visuel, même si le théatron n'est pas en doute?
Le problème se présente pratiquement par les difficultés de la lumière. Qui me sortent de mes compétences techniques, et dans des champs d'apprentissage qui ne m'intéressent pas.
La lumière aimée, attirante (= je peux y être, m'y coudre m'y inscrire, m'y trouver un bénéfice narcissique, doux comme une flatterie ontologique), pouvoir/possibilité du photographiable : est-elle seulement une séduction, et on pourra faire rase d'elle? Ou : alors quoi? Le reste, le tout-ouvert, c'est quoi?

Tiens, note : j'adore les nouvelles catégories, la générosité de ?? [quelque chose], qui fait qu'elles viennent doucement se glisser dans le répertoire des nécessités, des fils, projets, ingrédients. Aujourd'hui : rase (alors que la catég est présente depuis le tout début : premier titre de premier livre). Mais tissée juste maintenant, glissée dans sa place : par connexion avec : [l'inquiétude de, la tristesse de] faire le vide, ne pas y être, esquives, difficulté du rapport, etc. Still : looking it straight in the eye, the will of it (which means not the success of it. But the mock-drama of me wriggling under this imperative).

Agenda - WxW project II

I'm thinking of what now, with women x women. Thinking of questions du regard. Fried, les expositionnants, les photographiés et le regard en Inde.
Restera à faire : le choix entre ces ensembles, et une mise en visibilité, en montrer. Ce sera le travail d'exposition, justement - qui fait qu'une expo n'est pas un après-coup ou un extérieur mais bien un travail en soi. Même pas une part de : puisqu'elle n'est pas nécessaire, il ne s'agit pas de compléter un circuit.

Faudra aussi : acheter le catalogue du Photoquai 2011, pour les credits des photos prises dans les photos.

Taking a photo - taking it.

Planning - ie, anticipating, thinking about, actually doing ex ante (temporalités déroutantes de la photo) - an outing into Old Delhi today. The sentiment (the quality of project) is:
1. I want to be there
2. I want to take the relation. Want to take it. The event, the relating.

Note : l'anglais permet de trouver du mot pour cette poche (Woolf : characters as caves, those unexpected spaces in the depth, in the thickness, of narration) : coïncidence utile, profitable, entre prendre une photo et prendre, accepter, passer son corps dans, le rapport photographique. Can one take it. Performance, expérience : performance dans le sens inverse : on n'intervient pas, on invite l'intervention, "qu'est-ce que je fous là" en est une (seulement une) modalité (Depardon). Et la question comprise là-dedans étant : est-ce que (je fous là)? Comment c'est?

jeudi 19 janvier 2012

Agenda - le marchand de cacahuètes

On peut aussi prendre par l'accroche avec les traditions ou expériences isolées (mais en série) du rapport d'étranger : travellers, photographers, etc.
Prendre par exemple par : écrire le récit, essayer de rentrer dans cette situation de regard, de l'instant complètement mineur du jeune marchand de cacahuètes hier à Munirka. Passer par ces conventions (elles sont ex post, en partie au moins. Pour ça intéressantes : ce qui se passe ; ce que le langage et la situation d'étranger emmène à dire, à faire, à imaginer comme positionnement dans l'énonciation.) du récit de "voyage". Je pense à Naipaul, et je dois lire d'autres.
On peut écrire une scène. Il y a une photo, qui a été un rapport photographique. Il faut essayer, ce truc complètement insignifiant, pour voir ce qui en passe.
Rentrer dans la scène : y passer après tous ses passants. S'y essayer, pour voir. 

Much Ado, right. 

Agenda - et regard en Inde

- trouver comment toucher la difficulté du regard en Inde. La sortie à Munirka avec M. a été possible, ce dégagement bon comme une respiration. Mais les photos ont été dans leur contexte : ce qu'il a été possible de. Simplement (ça a déjà le goût d'une revanche partielle sur les timidités) la simple possibilité du clic, et du Canon en parcours. Des réflexes, càd des connus, bien à l'oeuvre - même si le cadrage long montre autre chose, fait un autre rythme (une pénétration accrue ; un temps du regard en fait, un temps photographique, une largeur - difficile de préciser la qualité de ce temps qui est dans une dimension et en rien dans une question de secondes ou minutes de la prise). Réflexes plastiques (soin de la ligne d'horizon, soin du cadre en lisibilité, attraction réflexe pour certains biais, coupes, blocs). Recherche, underhand, de "people" : mais ils sont mon point de difficulté et non un rapport. (La distinction des deux existe et est fausse en même temps.).
Puis il y a les micro-événements du passage avec appareil : des enfants qui ont envie de rentrer dans le cadre, un jeune garçon qui demande une photo de son étal, demande à voir la photo, et c'est tout. Principalement des visages fermés et des regards sans sourire, difficiles à lire, eux-même en expectative et difficulté de lecture, de l'appareil, celui-là, porté par celle-là.

- New York : Occupy, contact Amy Goodman et al, Jessica at BC,
- Yspilon inside, maires de France,
- les points du circuit public : relais de gaz, travaux publics, égouts, services etc. Paris or.

- the photo essay. "Il faut beaucoup travailler".