jeudi 12 septembre 2013

mercredi 11 septembre 2013

mardi 10 septembre 2013

samedi 31 août 2013

Mass Observation

http://thephotographersgallery.org.uk/mass-observation

mercredi 28 août 2013

BSF - Patrick Weil présente, Kahn académie et

http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/grand-journal/patrick-weil-historien-president-bibliotheques-sans-frontieres-grand-journal-23-08-6-6-142434/

dimanche 30 juin 2013

Photographie : commence par écrire

Making notes for a general blurb for my work as context to the Syllabaire: photography always starts with writing.

samedi 29 juin 2013

Devenant des photographies - agrégations

Les icônes, tout à fait fragiles, que certaines photos sont en train de devenir. Processus même de l'edit. Elles se chargent, elles en viennent à porter.
Quitte à se dissoudre comme telles au premier bougé du regard et des valeurs qu'il pose, toutes flottantes, fraîches, infans.

C'est pourquoi il faut maintenant les montrer. Et préparer la suite du travail. Pas toujours, pas tout les jours tentant, pas toujours certain de coïncider. Etre ça.

Apprendre, temps photographique

A marche forcée aujourd'hui, j'apprends beaucoup en tâchant de finir une pré-maquette pour le Syllabaire, à montrer à Arles la semaine prochaine.
Bien la nécessité qui me fait continuer à briser de petites zones d'inconnu dans Photoshop (dans courbes, dans teinte/saturation) bien l'obligation de pratiquer des heures durant. Et les difficultés durant.

Reste demain pour utiliser la même échéance arbitraire : pour accélérer le travail d'edit sur Je deviens Citoyen.

mercredi 19 juin 2013

La photographie me trouve

Ce qui bouge. Est-ce que le sens où ça va me convient.

Curieux de me trouver - exactement ce processus, qui m'intéresse - à "travailler" à la photo, les matins, en préparation des Photofolios d'Arles. Tâchant bravement de traduire les légères sensations de stress en utilité de l'arbitraire de l'échéance, son outil de contrainte. Déplaisir de voir s'introduire des sensations dont le champ de la liberté photographique est largement libre, mais soit. Je l'examine, le passe, soit, je vais voir ce qui se passe si je prends.

La rédaction d'un texte. Et il faudra bien prendre ce qui en monte puisque c'est ce. Ceci.
Le choix d'une série de photos, composées en séquence, qui s'est lentement imaginé comme un livret. Petit comme un livre, papier mat comme des images plutôt pour déloger les "moyens plastiques" (mais restent des contradictions).

Ce qui bouge : que j'aie ce chantier de travail qui évolue et me déplace. Très lentement et avec la plus grande timidité, pusillanime.

mardi 11 juin 2013

lundi 3 juin 2013

Voir

The rather painful breakthroughs, the patience they require - but :

. avoir changé le lieu du studio apporte encore un décalage, dégagement. Une impulsion. Dans la qualité de voir.
. pour le Canon, il faut cet équipement - l'écran Eizo, la casquette, le calcul automatique de la luminosité -, et peut-être j'en approche. Je ne cesse, argh, bah, d'en approcher. Ici en tout cas, premiers ou nouveaux régals de la subtilité de la couleur, qui fait le modelé et la profondeur des photos. La qualité de l'incarnat, en particulier. Vu sur les photos Manif pour tous aux Invalides.

dimanche 2 juin 2013

Fils

Incertitude quant au lieu de publication pertinent : Chaque pour journal, Boulevard pour le pan Canon, soit le registre de plus long terme. Ici journal, là laboratoire.
Comment ces espaces se croisent, changent de sens, se ramifient, se troublent, je ne sais plus.
Sur Boulevard il faudrait sans doute commencer à travailler par diaporamas.

vendredi 31 mai 2013

Apprendre

Intéressants, les apprentissages de : ce qui se passe quand.
La liberté grande de mon rapport à la photo, qui fait que ça peut être un tel champ.

Apprentissages acquis dans le processus de déception légèrement comique, avec l'expérience du studio qui tourne court :

voir comment l'imagination s'est flattée, s'est satisfaite, enroulée lovée dans sa jouissance, avec ce lieu, avec l'idée d'un acte 'culturel', avec la Goutte d'Or et Château Rouge et chez Guigui et Little India, avec Perspective Films, le straddling, le OfOne'sOwn, etc.

voir comment ces petits trajets dans les annonces de la Maison des Artistes m'ont indiqué des pratiques, des modes, afforded des aperçus - des visites, avec des gens, agences, initiatives, collectifs artistiques, co-working. Le type de rapport de gen à gen, dans ces façons d'être installé dans les espaces à Paris. Voir comment j'y fais mes choix, où je suis portée ; où j'avance, où je suis en retraite.

Voir - c'est autre chose - comment un premier projet photo en interaction avec des gens, un projet en entrée (mais aussi, de manière bivalente et sur la crête mobile de l'ambiguïté, en exotisme / en étranger, ses déprises, ses neutralisations autant que ses prises), me lance de manière complètement inattendue dans tout un processus de relations, de places déjà ouvertes. Léger précaire, mais qui se retisse aujourd'hui : par différents bouts, les uns entendent parler des photos par les autres. C'est le maillage BSF, ENS et ENS, et toutes ces vitesses dues au travail de connexion et de communication en quoi consiste l'initiative caritative NG. Etonnant de se trouver prise dans ces rapides.
De voir en quels rapides consiste un milieu culturel.

dimanche 26 mai 2013

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lundi 20 mai 2013

Gens d'Haiti - du syllabaire

Chercher par la nature de l'émotion : ce fragile puissant. Cet intime à l'institution.
Chercher : en approchant au plus près de ce fil de désir-ci. C'est en y collant, en l'apprenant dans son chuchotement. 

Je voudrais quelque chose de silencieux, gracieux.  Calme, attentif.
Je crains la confusion qui fait un brouhaha, les faiblesses des photos, premières ébauches.

Au syllabaire ?

Bibliothèques - format

Question du format : qu'est-ce que la nature du désir, sa saveur, exactement. De moments photographiques. De ces ouvertures, pauses, respiration. J'ai envie d'essayer des grands formats, en espérant contrer la rhétorique monumentale qui s'y attache : est-ce qu'on peut élargir l'espace qui s'expérimente comme point d'épingle.
Reste, en cas contraire, le "two inches wide" de Jane Austen.

Bibliothèques : former

Comment s'y prendre pour former une logique, tâtonner vers un ensemble, pour les bibliothèques d'H. Comment y suivre une inclinaison du corps, une écoute de quelle fréquence, quel plan d'attention.

L'indécision indique que le projet n'est pas encore là ; est encore non formé. Non photographié, to start with, anyhow. Comment guider un projet - inviter la photo, savoir ce qui se profile et savoir tendre vers cela.

Des appuis, qui sont des rapports : avec les gens à Port-au-Prince qui m'ont ouvert et raconté leurs bibliothèques et au regard de qui je soumets quelques ébauches pour le plaisir de les remercier ; avec le regard des quelques critiques dont je loue l'attention à Arles ; avec LD et les autres regards d'amis qui voudront bien se plier à la position de public ; avec le public potentiel d'une exposition potentielle et les usages potentiels des établissements pour leur communication.
La photoflio d'Arles et une exposition BSF, possibles épreuves de visibilité.
A ces occasions, préparer un texte "statement".

M'intéressent : idée de peuple photographique.
> ce sont des figures intellectuelles
> glisser le regard, l'appareil, au ras du rapport de culture, de peuple : à l'intimité du rapport entre une personne et la société, la nation, la culture, auxquelles elle se réfère, dans des actes de culture simples. Lecture.
> la fragilité de ces mailles intimes où se tisse un "peuple" - jusqu'à ses effets de puissance historique. La précarité du peuple, inchoatif, à texture lâche, délitable par tous les moyens. 
> Haïti pour ce terrain crucial de cette délicatesse microscopiquement historique du peuple : l'un des cœurs de l'histoire mondiale, prolongement de la Révolution française dans son acte de modernité et bifurcation en la Révolution haïtienne dans son acte d'une hyper-modernité insupportable à son temps - longuement dénié par l'activité d'une mise au ban géopolitique et d'une paupérisation orchestrée ; par le passif, d'un effacement dans le grand récit moderne, outil des "noirisations" du monde atlantique.
Haïti pour cet "hapax historique, une nation culturelle" noté par René Depestre : sa puissante histoire intellectuelle et artistique, sur fond de "marrons du syllabaire". Ses créativités conceptuelles, politiques, et disciplinaires - ethnologie, "réalisme magique", histoire. (Sa localisation comme point de passage des alliances trans-noires.)
> un rapport, aussi, de l'intime à l'institution

lieu photographique

J'apprends à l'usage, sur la fonction du studio, soit de la room-of-one's-own dégagée par la location d'un lieu consacré à ça : pas pour la lecture, pas pour les livres. Mais les contacts mails, et le travail sur écran. Le mur des images en cours, en suspens.
Et finalement le désir de la prise de vue.
Pas pour y garder un contact proche, pas pour y placer du matériel en usage : il peut donc être situé assez loin, pour des séjours.Y passer du temps.

Simplement : pas un lieu pour passer, mais un lieu pour rester. Ici encore question des temporalités de la photo. 

jeudi 16 mai 2013

Camera obscura

The delightful experience, still working a circuitous, long-acting impression in the eye, of the Photographers' Gallery's camera obscura.

dimanche 12 mai 2013

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kit - agenda, praticable


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how


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New

Tiens, quelque chose à bougé : le Canon maintenant associé à la sensation de la coupe, du précis. Scalpel et entrée. Depuis, il me semble, la sortie Indignés - où une intensité de lumière a pu être inscrite, that helps.

dimanche 28 avril 2013

Qu'on me dise où est le Peuple

Proudhon, lu et cité par Rosanvallon (Le Peuple introuvable, 1998) - cité de Solution du problème social, 1848 : "Qu'on me dise où est le Peuple."

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jeudi 25 avril 2013

lundi 22 avril 2013

Diary

Ce que veut dire reprendre le fil - y compris avec la contrariété massive de perdre l'atelier rue Saint-Luc très vite, et ses jolis effets identitaires :
. que les 'choses', disons, sont des écheveaux de relations, on peut les prendre par tout bout tout loose end, et tout se prend par la curiosité de voir par où viennent les connexions, pas où ça part, ça commence.
. ça pourrait commencer, ici, par l'irritation avec les impedimenta, les gestions, les donner-corps, alors que l'intéret ou la pression, le désir, sont dans la dynamique de l'entre et de l'entrée, de l'interlope dans des massifs objets-trouvés. De passer. D'habiter, de ralentir, de regarder cet entre louche où je suis dans le gout de l'angoisse et de l'identification, ou liberté : sur la dynamique meme de ce ressort, la plaque-ressort de ce que j'ai appelé, avec ma culture et avec les ressources que j'ai trouvées pour vivre autour de cette machine, 'dépression'.
. noter les erreurs sur ses fantasmes, ses projections ; les penser par objets. Réalisations. Publication, par exemple, dans les attendus culturels ambiants de la publication.

. reprenant, aussi, par les gens et la relation avec les gens : en reprenant contact par mail avec les gens-photo de Port-au-Prince.

mercredi 27 mars 2013

mardi 19 mars 2013

Poème photographique

Je deviens citoyen.

Lieux, sections

Agenda : travail sur les associations.
ET et NM me parlent du travail de Denis Merklen sur les bibliothèques après les émeutes de 2005 - le ciblage des bibliothèques à l'intérieur des marquages axiologiques et sociaux inscrits par les émeutes.

Travail, toujours, sur les associations.

samedi 16 mars 2013

Livre

La frange que je cherche à parcourir : celle d'une fragilité de la culture. Qu'il y ait culture, société, ou pas, simulacre, vanité, dérisoire. Le ténu de la valeur, qui est aussi son commencement et sa relance. Ce qui tend l'un et l'autre de ces bords en bascule, et d'où encore l'énergie vient, autre plan encore et interruption intervention, pour déplacer ce front : la simple activité ordinaire, partout active, de sa mobilité ou mobilisation.
Lisant les fragments d'histoire des bibliothèques en Haïti au 19eme, par Patrick Tardieu -- conservateur au Petit Séminaire de Saint Martial et sa bibliothèque virtualisée en 2010 -- : la précarité extrême de l'inscription historique des institutions du livre dans le pays post révolutionnaire. On y lit clairement les dynamiques nationales du siècle : la fragmentation entre Nord et Ouest, et la césure structurante des mulâtres et noirs affranchis, projetée sur celle des instruits barrant l'accès à l'instruction de la masse. La diaspora des exilés structurante dès la fondation de la nation (colons exilés aux États-Unis), les rapports internationaux régionaux, transcoloniaux (appuis de la nation sur les États-Unis également, rapports avec la Jamaïque). La fuite des livres et la dispersion des archives. 

Canon

J'ai toujours le Canon triste. Handicap fort, tristesse de la clarity.

Il me semble que c'est, pour partie, une question de temps : pas assez de lenteur dans ma prise pour que le Canon puisse y développer sa précision, et la qualité de son rapport de lumière. Mais priorité au mode de prise ? Ou continuer l'effort de modeler la prise, de plier le corps à. D'écouter l'appareil et ce qu'il sait de la lumière.

Studio

Voir, voir! Ce plan de passion. Envie de voir, voir ce qui. ça va se dérouler maintenant pendant une période, longue et élastique, ces temporalités de la photo.
Ce qui va etre possible de recueillir, en récoltes patientes et diversement contrariées certainement, de ce qui se fait voir.

Commençant par : comment il faudra continuer à voir - et à chercher par la prochaine occasion de photo. Savoir quoi chercher, comment. Premières vues pour constituer le début d'une checklist (N. Dvir).
Et aussi : c'est ce plan qui est le photographique. Ce savoir généré, apprentissage et entrée.

Apprenant, avant tout, dans les échecs : les photos rejetées, pourquoi.

dimanche 10 mars 2013

jeudi 7 mars 2013

Paolo Woods

J'entends autour du travail de P. Woods et Arnaud Robert, de sa part et de celle de collègues que je retrouve à Port-au-Prince- Les Nantis d'Haïti. Nature et crête de discorde (jusqu'à menaces) de la controverse.

Terrain : ici avec

Certainement, apprentissage du terrain : comment les nouages se font -- ici très vite par la spécificité des socialités haïtiennes, et haïtienne envers certains désirs de connaissance des étrangers. (Ce rapport doit être à la fois hérissé, par la spécificité haïtienne, et préparé, disponible, pratiqué d'habitudes. Le rapport d'étranger structurant. Haïti pays géopolitique, et géoculturel, par des branches différentes - mais convergentes dans ce sens - de sa généalogie.) Comment l'entrée : c'est seulement ce dégagement, cette mise en possibilité, cette libération de l'imagination, qui m'importe. Et c'est sur du long cours, c'est dans le temps, dans le rapport qui se file. L'appareil devient pris dans ces mailles et tout ployé dans la relation, tout défait de son fontral invasif.

Revenir et revenir, Joe Rodriguez : j'en comprends largement, aisément, la formulation. Habiter avec, vivre avec.

Ici j'aurai simplement pu faire une deuxième entrée, une deuxième visite, dans deux situations. Tout ce qui s'apprend pourtant là. La première, simple expérience du retour. Du prolongé.

mardi 5 mars 2013

Espaces photographiques

Ce qui passe.
Se mettre là où ça passe.
Ces zones du relais. 

Blocs de gen-livre.

samedi 2 mars 2013

Chronique # 5

Ce qui s'apprend à une deuxième visite. Bien là le mystère, maillage du culturel, poussée du sens dans la transition d'un jour au suivant.

Ce qui s'apprend : ralentir.
Le goût de ça.
Quel goût ça a, quel plan du corps c'est, où on est libre des temporalités contraires du délibéré : dans ralentir. 

Nouveau petit dégagement quant à la question du rapport photographique (retrouvant tous les gens photographiés placés de dos, la nervosité du frontal, le jeu honteux du subreptice, c'est son piège du mouvement d'entrée qui ennuie, non tant sa moralité) : soit j'ai telle distance. (Depardon a posé et pensé la sienne et ne cesse de la travailler, d'en faire sa photographie.) Ce n'est pas la même chose que de poser que je n'entre pas dans la situation des "bibliothèques d'Haïti". J'y entre avec ma distance. Et je vois se faire devant moi, pas par pas, la distinction entre les moments où il s'agit de underhand, et ceux où il s'agit de ma photographie. The personal (Mansfield), et le photographique-mien. Cette ligne de crête, où j'apprends. La passion est précisément à cette crête d'apprentissage. Certaines situations font se dresser la scène du défaut moral, et je suis nez à nez devant : "moi", d'autres arrivent à se passer par, se faufiler par, une attention.

Chronique # 4

J’aime énormément ces navigations. En suis émerveillée. Les rencontres et les proche en proche. Qu’une fois l’entrée entreprise les rapports rebondissent, se poursuivent, prennent des tours de combinaison, entraînent. Rencontre ce soir au resto un jeune chercheur connaissance de B., qui vient avec un ami : lui vient d’arriver à la Fokal, pour travailler à l’enfance. Je passerai le voir, sure – ayant pu mentionner avec lui le nom d’E. T. Je vais lire au bord de la piscine, une conversation s’engage entre deux transats, AUF ?, ENS-bibliothèque, sure, je serais intéressée de rencontrer les collègues de l’AUF, de visiter…

Chronique # 3

Comment je deviens invisible – processus connu et impénétrable, imprévisible certainement.

A la Fokal cet après-midi, je me sens accueillie dans l’espace sans résistance, sans sticking out like a sore thumb. Les tables sont actives, des écoliers, des étudiants. Qu’est-ce que c’est, entre l’habitude que la bibliothèque a prise de moi (on me permet d’entrer comme personne connue, sans devoir en passer par le badge de visiteur dépôt de passeport etc.) – et l’habitude que j’ai prise de quelque chose, un apprentissage du corps très rapide, au moins pour une séquence : me sentir à l’aise, parce que j’ai frayé quelque chose de moi, un sentiment de familiarité ?
J’ai du plaisir à reprendre contact avec les gens croisés hier, je serre des mains, on échange des sourires, on fait un bout de conversation. C’est sans doute cette toute fraîche toute mince familiarité avec les acteurs de la bibliothèque qui est sentie par les lecteurs ? Et perçue comme quelque chose qui a passé un seuil, quelque chose qui est un dedans. Pas d’attention à y prêter. Je passe, près, encombrée du zoom, je clique beaucoup, je gêne un peu le passage, mais. 
Qui devient invisible ? Quel est ce sujet photographique qui a établi un premier paginus de lieu ? Moi les bibliothécaires les bibliothécants. Une première agrafe.

Too bad the shots are so terrible. Now what do we do with that ?

vendredi 1 mars 2013

Chronique, contd.

Toujours aussi difficile, ces photos préparées : difficile de savoir comment voir. Se battant les flancs.
Sans doute deux dimensions où ce discontinu peut tendre à se réduire : retour, avancée, persistance, d’une part, et editing – comprendre, compute, tisser, au visionnage de la fin de journée. Qui permet aussi d’infléchir, d’instruire, le corps. Et de préciser la checklist.Et de ralentir le regard.
Parce que les photos font bien voir. Elles montrent aussi que c’est possible.
Elles montrent, par exemple, que c’est plus près qu’il faut ; qu’est le désir. Sans parler du rapport photo : simplement la passion du près remordue de fringale. Malgré la difficulté de la lumière (il va falloir intégrer le flash, bah).

Difficulté de trouver où est cet espace photographique qui croise l’espace physique des bibliothèques, et celui, espace de situation, culturel, de cette interface fine entre histoire intellectuelle et quotidien social, au près. 
C’est de ça qu’il s’agit sans doute : et il est à inventer autant qu’à trouver, mais il doit y être. Question de savoir où planter le corps, où tendre l’écoute.

Je note les distances très résistantes où je me tiens. Et l’obséquiosité qui semble être ma stratégie spontanée, a little gushing a little sickeningsweet.

Plusieurs des interlocuteurs qui m’ont accueillie évoquent des expositions. Une réaction au photographique, je note, inattendue.

Tiens, un titre possible : « Nou bezwe bibliotek »

Checklist :
. je voudrais des chorégraphies du corps, et du bloc livre-corps
. rapprocher des livres, étagères, outils, comment
. rester dans les biblis, y lire, y passer mon temps, y vivre
. prendre le Sony aussi, pour les lumières difficile : comprendre comment y rentrer

mercredi 27 février 2013

Recueil suite

. Comment les choses prennent leur relief ; que c'est une question de relief. Par exemple en évolution par rapport à la mise à plat qu'opère internet.
Les multiples voix font émerger les facettes, en taillent les spécifications de la question.

. Direction nationale du livre, et la bibliothèque de Pacot ouverte le 18 de ce mois
. parlé, par erreur sur un canal privé, à l'ancienne directrice de la Bibliothèque nationale
. Fokal
. Bibliothèques sans frontières, les programmes, celui des Bibliotaptaps en particulier - et "malles à histoires", et et
. bibliothèque des Frères du Saint-Esprit, détruite par le séisme - on l'approchera par la parole. La conversation au téléphone seul, tout à fait brève et préliminaire, marque déjà le pathos


Question de la qualité de peuple d'un travail sur le livre. Ce qui distingue le travail ONG du travail historique local. Et ses âges d'or et ses déclins, ses pertes, dissolutions.
Comment on maille. Comment on est dans. De.

Watch what happens : note, l'accueil charmant de chacune des personnes à qui je me suis adressée.

Que faire de ces apprentissages, d'entrée (la question est sans doute fausse, c'est là que), après une longue conversation instructive et approfondie. Je m'en complexifie, I grow from it, harvesting complexity.
Non pas : comment le transformer en photo - mais : comment ça va se transformer en photo.

mardi 26 février 2013

Recueil

Ce qui s'apprend par le travail d'entrée, d'introduction :

. la nature multiple des contacts - et tout est possible. Apprentissage, étonnement et plaisir de l'apprentissage (de ces évidences qui tombent en place), de la suspension maximale, l'ouverture de l'imagination éthique à pratiquer, avec écoute. On va tisser les relations, et comprendre les dynamiques de champs. Commencer, à l'aveugle, à comprendre les zones et les relations. De ça qu'est constitué la recherche photographique. Ces frayages, et désireux de la complexité.

Qui parle.
Qui dit les bibliothèques ; dit le rapport aux livres.
Lignes des conflits éventuellement - et ici - lignes des divergences ou simplement des points de vue.

dimanche 24 février 2013

Bibliothèques : chronique

Inquiétude et nervosité quant à l’entreprise du projet photo : je n’aime pas son délibéré. Difficulté avec son délibéré. Qui marche sur un autre plan que celui du désir de voir, qui est en découverte : la recherche contemporaine de la découverte. Au bout de. 
Difficulté des ces temporalités hétérogènes, qu'il faut pourtant articuler : dont l'articulation n'est pas un dehors. 

Tiens donc, nouvelle tentacule nouveau membre à ce corpsbloc : "projet". J'ajoute. Comme question de cette temporalité multiple et déphasée.  

samedi 23 février 2013

Seuil de bibliothèque : notes

BC dit : "histoire de la lecture en Haïti". Oui, par là.

Voir aussi, images existantes, au hasard du web. 

dimanche 3 février 2013

Quiet, still

Une caractérisation qui m'a été proposée (pendant le stage avec Joe R.): "quiet, still" et : "more conceptual".
Doron Pollack aussi : "conceptual".

Un fil peut-être, par "quiet" - quelque chose comme la recherche de moments qui se développent. Plans qui examinent leurs relations. Il faut en effet peut-être en passer par cette temporalité - ou est-ce tâcher de passer à cette temporalité. De calmer, de découper le temps d'observer.

mardi 29 janvier 2013

Bloc atelier

Plaisir à ce conglomérat qui pousse et s'étend, se compose librement, autour de l'équivalence entre l'atelier comme temps et espace et le travail photo, comme entrée et percée. Puncture & suture.

Je laisse faire cette complaisance largement inoffensive - les deliaisons, le délié moral, du culturel -, avec ironie mais plus encore avec curiosité. Ces associations, ces blocs. ce que ça ramène et tisse. Ce tissu très fin, fragile et jusqu'à suspect, certainement inchoatif, du social qui lie l'ensemble en ensemble. Et continue un déroulé imaginaire qui est le savoir fin, fluet, small trickle, qui m'intéresse de la photographie.  

dimanche 27 janvier 2013

Peuple ici

'Peuple introuvable', d'accord. Dilutions du 'peuple' comme éclatement des catégories classe travail classes moyennes gauche, neutralisation de l'électorat abstentionniste, lâchage des médiations de la représentation politique, etc., soit. Ces séquences de discours dans les diagnostics d'actualité (traînant depuis des décennies).
Le peuple introuvable, mais aussi le peuple ici. Toujours ici. C'est l'ici qu'est le peuple : c'est bien ce qui fait courir la théorie. Mrs Brown story. Le peuple est toujours devant les yeux, 'ça'. Oui confondant. Et appréhensible par le photographique éventuellement, peut-être.

Je rage d'avoir manqué, aux mains du virus, la 'manifestation pour tous'  du 13 janvier. Je reviens au délice de l'étonnement, en cours à ICP, de l'offre d'une entrée auprès de militants de Ron Paul, quand j'évoque le projet OWS et plus généralement mouvements sociaux. Well sure! I loved the surprise, the jolt, flipping one wall down from vista. 

samedi 26 janvier 2013

Être photographe

Cette petite fracture ce mince déport : acquérir un écran pro. Tout l'atelier tourne autour de ça, clé de voûte et nerf du sens.
Ce que ça fracture, avec délice, d'une identité sociale : de la doubler de cette projection d'appartenance, cette intrigue d'identité. Être dans la scène et dans le bord de la coulisse, looking in. Looking on. And slicing away in between the layers of narrative. 

jeudi 24 janvier 2013

Temps

C'est - un rapport au temps, étonnamment. La qualité de déplacement acquise avec l'atelier.

lundi 21 janvier 2013

Terri Weissman, à partir de B. Abbott

Terri Weissman, auteur de The Realisms of Berenice Abbot. Documentary Photography and Political Action, U California P, 2011, travaille sur un projet " This is What Democracy Looks Like. Freedom, Action and Revolutionary Dreams ". Note. 

dimanche 20 janvier 2013

Être photographe

Continuant d'être étonnée de ces mouvements, tropismes, qui accompagnent mon temps photographique depuis 2006 mais aussi la séquence des derniers mois avec la décision du studio, comme une légère rupture, un changement de qualité, glissement imprévu du terrain.
'Straddling', aussi, être plusieurs. Je m'amuse de sentir les shifts mobiles, passant, qui me font changer de corps dans des temps qui restent emmêlés : différentes sensations de la tenue du corps, différents réflexes de vêtement, et donc de démarche, de façon de projeter le corps dans l'espace-social. J'ai ce régal de l'observer, qui fait de la photo cette respiration mobile de liberté - des timidités fragilités narcissiques. 
Être photographe : bien entendu, aucun titre à ça, mais ce passage est pourtant un entitrement. Ce qui se passe quand. (Voilà ! Cette qualité de subjectivation, cet 'impersonal' cherché par Mansfield, cette pichenette de libération, qui est aussi un arrachement d'effort considérable.) Breaking rank (Woolf : breaking the molds, continuously - the 'appalling effort' of it, and the free-ranging, naturalness, of it too.)
Entitrement culturel. Processus très particulier. Avec ensuite toutes ses implications déroulées, faisant long feu ou non, développant loin ou non. I don't mind the small trickle, Jean Rhys's in view of the awed knowledge of the major lakes existing. Je m'amuse de ces effets, de ce qui se passe. J'en ai une jubilation - une joie - à la fois analytique et savourée. Growing & learning. 

mercredi 16 janvier 2013

Rapport photographique

Photographie : je me fraye un chemin.
Une entrée.

dimanche 13 janvier 2013