dimanche 12 mai 2013

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New

Tiens, quelque chose à bougé : le Canon maintenant associé à la sensation de la coupe, du précis. Scalpel et entrée. Depuis, il me semble, la sortie Indignés - où une intensité de lumière a pu être inscrite, that helps.

dimanche 28 avril 2013

Qu'on me dise où est le Peuple

Proudhon, lu et cité par Rosanvallon (Le Peuple introuvable, 1998) - cité de Solution du problème social, 1848 : "Qu'on me dise où est le Peuple."

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jeudi 25 avril 2013

lundi 22 avril 2013

Diary

Ce que veut dire reprendre le fil - y compris avec la contrariété massive de perdre l'atelier rue Saint-Luc très vite, et ses jolis effets identitaires :
. que les 'choses', disons, sont des écheveaux de relations, on peut les prendre par tout bout tout loose end, et tout se prend par la curiosité de voir par où viennent les connexions, pas où ça part, ça commence.
. ça pourrait commencer, ici, par l'irritation avec les impedimenta, les gestions, les donner-corps, alors que l'intéret ou la pression, le désir, sont dans la dynamique de l'entre et de l'entrée, de l'interlope dans des massifs objets-trouvés. De passer. D'habiter, de ralentir, de regarder cet entre louche où je suis dans le gout de l'angoisse et de l'identification, ou liberté : sur la dynamique meme de ce ressort, la plaque-ressort de ce que j'ai appelé, avec ma culture et avec les ressources que j'ai trouvées pour vivre autour de cette machine, 'dépression'.
. noter les erreurs sur ses fantasmes, ses projections ; les penser par objets. Réalisations. Publication, par exemple, dans les attendus culturels ambiants de la publication.

. reprenant, aussi, par les gens et la relation avec les gens : en reprenant contact par mail avec les gens-photo de Port-au-Prince.

mercredi 27 mars 2013

mardi 19 mars 2013

Poème photographique

Je deviens citoyen.

Lieux, sections

Agenda : travail sur les associations.
ET et NM me parlent du travail de Denis Merklen sur les bibliothèques après les émeutes de 2005 - le ciblage des bibliothèques à l'intérieur des marquages axiologiques et sociaux inscrits par les émeutes.

Travail, toujours, sur les associations.

samedi 16 mars 2013

Livre

La frange que je cherche à parcourir : celle d'une fragilité de la culture. Qu'il y ait culture, société, ou pas, simulacre, vanité, dérisoire. Le ténu de la valeur, qui est aussi son commencement et sa relance. Ce qui tend l'un et l'autre de ces bords en bascule, et d'où encore l'énergie vient, autre plan encore et interruption intervention, pour déplacer ce front : la simple activité ordinaire, partout active, de sa mobilité ou mobilisation.
Lisant les fragments d'histoire des bibliothèques en Haïti au 19eme, par Patrick Tardieu -- conservateur au Petit Séminaire de Saint Martial et sa bibliothèque virtualisée en 2010 -- : la précarité extrême de l'inscription historique des institutions du livre dans le pays post révolutionnaire. On y lit clairement les dynamiques nationales du siècle : la fragmentation entre Nord et Ouest, et la césure structurante des mulâtres et noirs affranchis, projetée sur celle des instruits barrant l'accès à l'instruction de la masse. La diaspora des exilés structurante dès la fondation de la nation (colons exilés aux États-Unis), les rapports internationaux régionaux, transcoloniaux (appuis de la nation sur les États-Unis également, rapports avec la Jamaïque). La fuite des livres et la dispersion des archives. 

Canon

J'ai toujours le Canon triste. Handicap fort, tristesse de la clarity.

Il me semble que c'est, pour partie, une question de temps : pas assez de lenteur dans ma prise pour que le Canon puisse y développer sa précision, et la qualité de son rapport de lumière. Mais priorité au mode de prise ? Ou continuer l'effort de modeler la prise, de plier le corps à. D'écouter l'appareil et ce qu'il sait de la lumière.

Studio

Voir, voir! Ce plan de passion. Envie de voir, voir ce qui. ça va se dérouler maintenant pendant une période, longue et élastique, ces temporalités de la photo.
Ce qui va etre possible de recueillir, en récoltes patientes et diversement contrariées certainement, de ce qui se fait voir.

Commençant par : comment il faudra continuer à voir - et à chercher par la prochaine occasion de photo. Savoir quoi chercher, comment. Premières vues pour constituer le début d'une checklist (N. Dvir).
Et aussi : c'est ce plan qui est le photographique. Ce savoir généré, apprentissage et entrée.

Apprenant, avant tout, dans les échecs : les photos rejetées, pourquoi.

dimanche 10 mars 2013

jeudi 7 mars 2013

Paolo Woods

J'entends autour du travail de P. Woods et Arnaud Robert, de sa part et de celle de collègues que je retrouve à Port-au-Prince- Les Nantis d'Haïti. Nature et crête de discorde (jusqu'à menaces) de la controverse.

Terrain : ici avec

Certainement, apprentissage du terrain : comment les nouages se font -- ici très vite par la spécificité des socialités haïtiennes, et haïtienne envers certains désirs de connaissance des étrangers. (Ce rapport doit être à la fois hérissé, par la spécificité haïtienne, et préparé, disponible, pratiqué d'habitudes. Le rapport d'étranger structurant. Haïti pays géopolitique, et géoculturel, par des branches différentes - mais convergentes dans ce sens - de sa généalogie.) Comment l'entrée : c'est seulement ce dégagement, cette mise en possibilité, cette libération de l'imagination, qui m'importe. Et c'est sur du long cours, c'est dans le temps, dans le rapport qui se file. L'appareil devient pris dans ces mailles et tout ployé dans la relation, tout défait de son fontral invasif.

Revenir et revenir, Joe Rodriguez : j'en comprends largement, aisément, la formulation. Habiter avec, vivre avec.

Ici j'aurai simplement pu faire une deuxième entrée, une deuxième visite, dans deux situations. Tout ce qui s'apprend pourtant là. La première, simple expérience du retour. Du prolongé.

mardi 5 mars 2013

Espaces photographiques

Ce qui passe.
Se mettre là où ça passe.
Ces zones du relais. 

Blocs de gen-livre.

samedi 2 mars 2013

Chronique # 5

Ce qui s'apprend à une deuxième visite. Bien là le mystère, maillage du culturel, poussée du sens dans la transition d'un jour au suivant.

Ce qui s'apprend : ralentir.
Le goût de ça.
Quel goût ça a, quel plan du corps c'est, où on est libre des temporalités contraires du délibéré : dans ralentir. 

Nouveau petit dégagement quant à la question du rapport photographique (retrouvant tous les gens photographiés placés de dos, la nervosité du frontal, le jeu honteux du subreptice, c'est son piège du mouvement d'entrée qui ennuie, non tant sa moralité) : soit j'ai telle distance. (Depardon a posé et pensé la sienne et ne cesse de la travailler, d'en faire sa photographie.) Ce n'est pas la même chose que de poser que je n'entre pas dans la situation des "bibliothèques d'Haïti". J'y entre avec ma distance. Et je vois se faire devant moi, pas par pas, la distinction entre les moments où il s'agit de underhand, et ceux où il s'agit de ma photographie. The personal (Mansfield), et le photographique-mien. Cette ligne de crête, où j'apprends. La passion est précisément à cette crête d'apprentissage. Certaines situations font se dresser la scène du défaut moral, et je suis nez à nez devant : "moi", d'autres arrivent à se passer par, se faufiler par, une attention.

Chronique # 4

J’aime énormément ces navigations. En suis émerveillée. Les rencontres et les proche en proche. Qu’une fois l’entrée entreprise les rapports rebondissent, se poursuivent, prennent des tours de combinaison, entraînent. Rencontre ce soir au resto un jeune chercheur connaissance de B., qui vient avec un ami : lui vient d’arriver à la Fokal, pour travailler à l’enfance. Je passerai le voir, sure – ayant pu mentionner avec lui le nom d’E. T. Je vais lire au bord de la piscine, une conversation s’engage entre deux transats, AUF ?, ENS-bibliothèque, sure, je serais intéressée de rencontrer les collègues de l’AUF, de visiter…

Chronique # 3

Comment je deviens invisible – processus connu et impénétrable, imprévisible certainement.

A la Fokal cet après-midi, je me sens accueillie dans l’espace sans résistance, sans sticking out like a sore thumb. Les tables sont actives, des écoliers, des étudiants. Qu’est-ce que c’est, entre l’habitude que la bibliothèque a prise de moi (on me permet d’entrer comme personne connue, sans devoir en passer par le badge de visiteur dépôt de passeport etc.) – et l’habitude que j’ai prise de quelque chose, un apprentissage du corps très rapide, au moins pour une séquence : me sentir à l’aise, parce que j’ai frayé quelque chose de moi, un sentiment de familiarité ?
J’ai du plaisir à reprendre contact avec les gens croisés hier, je serre des mains, on échange des sourires, on fait un bout de conversation. C’est sans doute cette toute fraîche toute mince familiarité avec les acteurs de la bibliothèque qui est sentie par les lecteurs ? Et perçue comme quelque chose qui a passé un seuil, quelque chose qui est un dedans. Pas d’attention à y prêter. Je passe, près, encombrée du zoom, je clique beaucoup, je gêne un peu le passage, mais. 
Qui devient invisible ? Quel est ce sujet photographique qui a établi un premier paginus de lieu ? Moi les bibliothécaires les bibliothécants. Une première agrafe.

Too bad the shots are so terrible. Now what do we do with that ?

vendredi 1 mars 2013

Chronique, contd.

Toujours aussi difficile, ces photos préparées : difficile de savoir comment voir. Se battant les flancs.
Sans doute deux dimensions où ce discontinu peut tendre à se réduire : retour, avancée, persistance, d’une part, et editing – comprendre, compute, tisser, au visionnage de la fin de journée. Qui permet aussi d’infléchir, d’instruire, le corps. Et de préciser la checklist.Et de ralentir le regard.
Parce que les photos font bien voir. Elles montrent aussi que c’est possible.
Elles montrent, par exemple, que c’est plus près qu’il faut ; qu’est le désir. Sans parler du rapport photo : simplement la passion du près remordue de fringale. Malgré la difficulté de la lumière (il va falloir intégrer le flash, bah).

Difficulté de trouver où est cet espace photographique qui croise l’espace physique des bibliothèques, et celui, espace de situation, culturel, de cette interface fine entre histoire intellectuelle et quotidien social, au près. 
C’est de ça qu’il s’agit sans doute : et il est à inventer autant qu’à trouver, mais il doit y être. Question de savoir où planter le corps, où tendre l’écoute.

Je note les distances très résistantes où je me tiens. Et l’obséquiosité qui semble être ma stratégie spontanée, a little gushing a little sickeningsweet.

Plusieurs des interlocuteurs qui m’ont accueillie évoquent des expositions. Une réaction au photographique, je note, inattendue.

Tiens, un titre possible : « Nou bezwe bibliotek »

Checklist :
. je voudrais des chorégraphies du corps, et du bloc livre-corps
. rapprocher des livres, étagères, outils, comment
. rester dans les biblis, y lire, y passer mon temps, y vivre
. prendre le Sony aussi, pour les lumières difficile : comprendre comment y rentrer

mercredi 27 février 2013

Recueil suite

. Comment les choses prennent leur relief ; que c'est une question de relief. Par exemple en évolution par rapport à la mise à plat qu'opère internet.
Les multiples voix font émerger les facettes, en taillent les spécifications de la question.

. Direction nationale du livre, et la bibliothèque de Pacot ouverte le 18 de ce mois
. parlé, par erreur sur un canal privé, à l'ancienne directrice de la Bibliothèque nationale
. Fokal
. Bibliothèques sans frontières, les programmes, celui des Bibliotaptaps en particulier - et "malles à histoires", et et
. bibliothèque des Frères du Saint-Esprit, détruite par le séisme - on l'approchera par la parole. La conversation au téléphone seul, tout à fait brève et préliminaire, marque déjà le pathos


Question de la qualité de peuple d'un travail sur le livre. Ce qui distingue le travail ONG du travail historique local. Et ses âges d'or et ses déclins, ses pertes, dissolutions.
Comment on maille. Comment on est dans. De.

Watch what happens : note, l'accueil charmant de chacune des personnes à qui je me suis adressée.

Que faire de ces apprentissages, d'entrée (la question est sans doute fausse, c'est là que), après une longue conversation instructive et approfondie. Je m'en complexifie, I grow from it, harvesting complexity.
Non pas : comment le transformer en photo - mais : comment ça va se transformer en photo.

mardi 26 février 2013

Recueil

Ce qui s'apprend par le travail d'entrée, d'introduction :

. la nature multiple des contacts - et tout est possible. Apprentissage, étonnement et plaisir de l'apprentissage (de ces évidences qui tombent en place), de la suspension maximale, l'ouverture de l'imagination éthique à pratiquer, avec écoute. On va tisser les relations, et comprendre les dynamiques de champs. Commencer, à l'aveugle, à comprendre les zones et les relations. De ça qu'est constitué la recherche photographique. Ces frayages, et désireux de la complexité.

Qui parle.
Qui dit les bibliothèques ; dit le rapport aux livres.
Lignes des conflits éventuellement - et ici - lignes des divergences ou simplement des points de vue.

dimanche 24 février 2013

Bibliothèques : chronique

Inquiétude et nervosité quant à l’entreprise du projet photo : je n’aime pas son délibéré. Difficulté avec son délibéré. Qui marche sur un autre plan que celui du désir de voir, qui est en découverte : la recherche contemporaine de la découverte. Au bout de. 
Difficulté des ces temporalités hétérogènes, qu'il faut pourtant articuler : dont l'articulation n'est pas un dehors. 

Tiens donc, nouvelle tentacule nouveau membre à ce corpsbloc : "projet". J'ajoute. Comme question de cette temporalité multiple et déphasée.  

samedi 23 février 2013

Seuil de bibliothèque : notes

BC dit : "histoire de la lecture en Haïti". Oui, par là.

Voir aussi, images existantes, au hasard du web. 

dimanche 3 février 2013

Quiet, still

Une caractérisation qui m'a été proposée (pendant le stage avec Joe R.): "quiet, still" et : "more conceptual".
Doron Pollack aussi : "conceptual".

Un fil peut-être, par "quiet" - quelque chose comme la recherche de moments qui se développent. Plans qui examinent leurs relations. Il faut en effet peut-être en passer par cette temporalité - ou est-ce tâcher de passer à cette temporalité. De calmer, de découper le temps d'observer.

mardi 29 janvier 2013

Bloc atelier

Plaisir à ce conglomérat qui pousse et s'étend, se compose librement, autour de l'équivalence entre l'atelier comme temps et espace et le travail photo, comme entrée et percée. Puncture & suture.

Je laisse faire cette complaisance largement inoffensive - les deliaisons, le délié moral, du culturel -, avec ironie mais plus encore avec curiosité. Ces associations, ces blocs. ce que ça ramène et tisse. Ce tissu très fin, fragile et jusqu'à suspect, certainement inchoatif, du social qui lie l'ensemble en ensemble. Et continue un déroulé imaginaire qui est le savoir fin, fluet, small trickle, qui m'intéresse de la photographie.  

dimanche 27 janvier 2013

Peuple ici

'Peuple introuvable', d'accord. Dilutions du 'peuple' comme éclatement des catégories classe travail classes moyennes gauche, neutralisation de l'électorat abstentionniste, lâchage des médiations de la représentation politique, etc., soit. Ces séquences de discours dans les diagnostics d'actualité (traînant depuis des décennies).
Le peuple introuvable, mais aussi le peuple ici. Toujours ici. C'est l'ici qu'est le peuple : c'est bien ce qui fait courir la théorie. Mrs Brown story. Le peuple est toujours devant les yeux, 'ça'. Oui confondant. Et appréhensible par le photographique éventuellement, peut-être.

Je rage d'avoir manqué, aux mains du virus, la 'manifestation pour tous'  du 13 janvier. Je reviens au délice de l'étonnement, en cours à ICP, de l'offre d'une entrée auprès de militants de Ron Paul, quand j'évoque le projet OWS et plus généralement mouvements sociaux. Well sure! I loved the surprise, the jolt, flipping one wall down from vista. 

samedi 26 janvier 2013

Être photographe

Cette petite fracture ce mince déport : acquérir un écran pro. Tout l'atelier tourne autour de ça, clé de voûte et nerf du sens.
Ce que ça fracture, avec délice, d'une identité sociale : de la doubler de cette projection d'appartenance, cette intrigue d'identité. Être dans la scène et dans le bord de la coulisse, looking in. Looking on. And slicing away in between the layers of narrative. 

jeudi 24 janvier 2013

Temps

C'est - un rapport au temps, étonnamment. La qualité de déplacement acquise avec l'atelier.

lundi 21 janvier 2013

Terri Weissman, à partir de B. Abbott

Terri Weissman, auteur de The Realisms of Berenice Abbot. Documentary Photography and Political Action, U California P, 2011, travaille sur un projet " This is What Democracy Looks Like. Freedom, Action and Revolutionary Dreams ". Note. 

dimanche 20 janvier 2013

Être photographe

Continuant d'être étonnée de ces mouvements, tropismes, qui accompagnent mon temps photographique depuis 2006 mais aussi la séquence des derniers mois avec la décision du studio, comme une légère rupture, un changement de qualité, glissement imprévu du terrain.
'Straddling', aussi, être plusieurs. Je m'amuse de sentir les shifts mobiles, passant, qui me font changer de corps dans des temps qui restent emmêlés : différentes sensations de la tenue du corps, différents réflexes de vêtement, et donc de démarche, de façon de projeter le corps dans l'espace-social. J'ai ce régal de l'observer, qui fait de la photo cette respiration mobile de liberté - des timidités fragilités narcissiques. 
Être photographe : bien entendu, aucun titre à ça, mais ce passage est pourtant un entitrement. Ce qui se passe quand. (Voilà ! Cette qualité de subjectivation, cet 'impersonal' cherché par Mansfield, cette pichenette de libération, qui est aussi un arrachement d'effort considérable.) Breaking rank (Woolf : breaking the molds, continuously - the 'appalling effort' of it, and the free-ranging, naturalness, of it too.)
Entitrement culturel. Processus très particulier. Avec ensuite toutes ses implications déroulées, faisant long feu ou non, développant loin ou non. I don't mind the small trickle, Jean Rhys's in view of the awed knowledge of the major lakes existing. Je m'amuse de ces effets, de ce qui se passe. J'en ai une jubilation - une joie - à la fois analytique et savourée. Growing & learning. 

mercredi 16 janvier 2013

Rapport photographique

Photographie : je me fraye un chemin.
Une entrée.

dimanche 13 janvier 2013

seasonal


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mood - the winters


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note


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winter povera


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Les lumières mélangées.
Pourquoi ce fil d'intérêt, toujours retrouvé, que touche-t-il? Sans doute une histoire des approfondissements d'identité par la diversité. Exercice, mouvement, développement, de la lumière, ou photographie.

mardi 8 janvier 2013

Chaque

Tiens, cette syntaxe étrange, tensive, de "chaque" et "chacun/e" : entre le singulier et le pluriel, posé sur un distributif, et le bord-même de passage de l'un dans le plusieurs. Ces effets d'orthographe qui tendent la logique : chacun d'eux, chacune d'elles.
De même, Anon. Peuple spécifié, distribué, et circulant.

Que, bien entendu, dans chaque il y a tout - système et rythme même. Ce mystère anthropologique du social qui structure le sujet, son individualité même et sa séparation. Le gen
Chaque étant l'écheveau même.
Toujours cette redécouverte. Qui fait aussi qu'Haïti est un ici.

dimanche 6 janvier 2013

Aveek Sen

En lisant sur Dayanita Singh, je découvre le travail de Sunil Khilnani sur la photo, mais aussi Aveek Sen.
Et, au fil, Still Searching, ouvert il y a un an."Online discourse on Photography", par le Fotomuseum de Winterthur.
Avec, " develops into a meaningful network by plugging into existing communities" : ce réseau.

Aveek Sen is Senior Assistant Editor of The Telegraph, Kolkata. He was a lecturer in English at St Hilda’s College, Oxford, and won the 2009 Infinity Award for Writing on Photography from the International Centre of Photography, New York. He has written on Dayanita Singh in Dayanita Singh and contributed text to Dayanita’s work, House Of Love.

mercredi 2 janvier 2013

dimanche 30 décembre 2012

Note on 2012 - image, seeing, understanding

Note : the slight dismay this (highly photographic) year, to find I have no single bright picture to make into a card for the 2013 New Year wishes.
Images have become less important, for one. But there's a discomfort certainly in finding that the result of defocusing on the image does (un)consist in having nothing in the eye.

And the "scene" moment, less familiar now. Possibly a Brooklyn, 2006 experience then? Dependent on the quality of light (luminotherapy a year in New York, for sure), but dependent on a peculiar configuration of desire or hunger too - the lengthening perspective seems to teach this. A novel view on. Consider this. Being here, knitting myself into a present I suppose (although the narrative flattens the complexity of the period - which promises more riches in understanding, long mulling over and revolving the lights of) : and then, the curiosity of taking the "here" on its necessary course. Curiouser.

There's still the renfrogné feel of the Canon, and the tough negotiation with the whole subject/image programme. Not exactly caught in this (noticeable when reading the several, cumulative voices in Witness in Our Time, Ken Light, for ex., where I find myself with a measure of freedom from and puzzlement in the trope, how it shoud be so ingrained). But photography for, rather than about. "I want to see" : knit myself in the "world", find "how it is" that there is no "in", understand understand know know know.

Clear index with the amount of text ici-même

vendredi 28 décembre 2012

I want to see

Rassérénée après passage chez Prophot - la familiarité avec ce monde, d'un  - mais surtout l'équipement en écran & calibration.
Fringale de précision de la vue, de transparence limpidité, de pénétration ; d'articulation. "Clarity", Arbus.

Temps photographique - et montée en public

Moment malheureux hier à commencer à explorer le projet chez /bibliothèques : c'est qu'il y a cette bifurcation des temps à passer (comme dans les séquences de la voix lyrique, il faut apprendre ces glissements, ces débrayages), entre photographier pour voir et photographier pour donner à voir. Pour prendre ce qui est déjà vu, un sens déjà composé et qui n'est donc pas dans le temps du cliché comme révélateur explorateur.
Il y a un malaise à programmer la photo, mais sans doute il faut le prendre de front, et le traverser, le passer. Voir comment ça passe (si ça). C'est certainement une étape, un cran. Une transformation. Demandés. Une montée en culture, vaulting over the personal. Montée en public.

Le temps du 'projet' : multiple bien sûr - temps de la prise, temps du projet (temps poétique, de semantisation, avec ses accélération et ses latences), et ce temps difficile, contrary, du programme. 

jeudi 27 décembre 2012

mercredi 26 décembre 2012

Non-fiction - & grassroots

Tiens, la perspective de "non-fiction" dans le photographique.
Qui permet de voir frais, de soulever et redistribuer les termes de lourds débats, sur le "photojournalisme", "documentaire", "documentaire social", "street photography", etc. (Sans parler des zones plus internes, où la photographie est instrumentale et non la tête de problème : l'ethnographie, par exemple ? Sans doute aussi la psychologie).

Non-fiction, & essay.
Photo essay.

Aussi : micro (-histoire, et histoire locale), from below, (and "in the crowd, on the flat, half blind with dust"), ethnologique, "whole way of life", ... Grassroots.
Et : au près, ras. Ici.
Intime du politique. People here. Here the People.

mardi 18 décembre 2012

Process notes : atelier

Note : comme le processus qui génère l'instant photo (c'est une photo, toutes affaires cessantes, mettre l'appareil entre - comment un moment est une photo, scène), peut-être il y aura à observer le processus, aussi fin, qui génère l'envie de l'atelier. La projection vers cet espace, et les projets de s'y déplacer. See.
I suppose it's: when you cut through in time. Intersecting. ('Vivisective''.) Quand le temps devient, passe au, photographique.

dimanche 16 décembre 2012

Travaux publics, anthropologie

Graeber, p. 278, on 'activist culture' :

'One thing that emerges from all this is the constant preference for places of construction - or, sometimes, destruction - where the ordinary surface of life are being patched together or torn down. (Black Blocs, as we'll see, have a love of construction sites, and finding improvised uses for industrial fencing, dumpsters, and the like.) Industrial environments.

'The idea seems to be, to couch the matter in appropriately Situationist terms, to poke behind the spectacle and hover instead as much as possible around the grimiest most unlovely places where the spectacle itself is produced; there to create one's own spectacles, perhaps, but collectively, transparently, in a participatory fashion without the split between backstage and onstage, between workshop and shop floor, that is the original form of all alienation.'

p. 279 : 'Another activist house is on an abandoned, overgrown street in Brooklyn between a lumberyard and a municipal parking lot, where school buses are tucked away - all these are things you're not normally supposed to remember even exist.

'Most rooms in Charas or Chashama are theaters where there is no formal stage, every place is stage and behind the scenes simultaneously.'

Mes vieilles 'coulisses du signe', souffertes, puis aimées comme mobilité du vivant histoire et lieu photographique. Mes 'travaux publics', mes passions du milieu et de la fabrique de l'officiel et du public. Lieu même, 'usine à temps', du public - de l'histoire au près. Même dans les conditions de retraite, sociologiquement lisibles, qui sont mes timidités. La mesure d'aventure dont je suis capable. 

" aller au studio "

Peut-être il y aura : l'ouverture de deux temporalites.  I wonder how it. 

samedi 15 décembre 2012

Atelier, boulevard

J'aime me trouver ici - ou, tisser tisser le sens d'être ici.
La Goutte d'Or, Château Rouge, l'entrée dans. Le plaisir de passer le Boulevard Ornano pour. Lieux du boulevard. Ces traversées qui sont exactes pour ma photo.
Je m'aperçois en explorant que l'église calme, gothique flamboyant, toute cerclée d'arbres d'automne mais aussi de grillage sérieux (accède-t-on jamais à sa porte?), derrière l'atelier, est Saint-Bernard, of Louise Michel / Club de la Révolution fame, et point de naissance du mouvement des "sans-papiers" en 1996. La porte attaquée à la hache donc.
J'aime le trajet d'un lieu à l'autre, celui-là. Il me met en photo, au bien ras.
(Un inverse, aussi, de la vie à Brixton dans la fin des 80s. La construction qui s'est faite depuis, personnelle : où la photo a constitué un mode crucial, étonnant, par la qualité de l'incisif. Les chemins de précision, de près, où elle m'a entraînée transformée.)

(J'aime aussi la sensation de : straddling cette zone, d'un angle nord de Paris. Qu'elle soit, sans doute, à traverser. Qu'elle projette.)